Maison saccagée à Batimarais : quatre blessés et cinq arrestations

«C’était une nuit d’horreur. » Samal B., 39 ans, n’en revient toujours pas. La maison de cet habitant de Batimarais a été la cible d’attaques dimanche de la part d’individus munis de sabres et de rondins. Des pierres ont été lancées en direction de la maison et plusieurs panneaux de vitre ont volé en éclats.

Le fils de Samal, 13 ans, et son père, âgé de 70 ans, blessés lors de ces échanges, ont été hospitalisés. La police a procédé à l’arrestation de cinq suspects. D’autres sont recherchés.

Les incidents ont commencé vers 17 heures. « Je donnais un coup de main chez un voisin pour les préparatifs à l’occasion de la fête de Divali quand j’ai entendu ma mère lancer à haute voix qu’un jeune homme enlevait un panneau de bois de notre clôture. Elle lui a demandé pourquoi. Je me suis également approché de lui pour lui demander des explications », souligne Samal.

Selon ce père de famille qui dirige une organisation non gouvernementale de la localité, dans l’instant qui a suivi, une dizaine d’individus se sont présentés à sa porte. « Ils ont proféré des menaces. Les coups ont aussitôt commencé à pleuvoir. Ils m’ont d’abord bousculé. J’ai été touché aux côtes », dit-il.

L’instant d’après, d’autres hommes sont arrivés. « Certains munis de sabres et de rondins ont commencé à lancer des pierres en direction de ma maison. Mon fils et mon père ont été atteints. Nous sommes entrés à l’intérieur de la maison pour nous mettre à l’abri. Les assaillants ont pénétré dans la cour et ont brisé plusieurs panneaux de vitre. Le pare-brise de ma voiture a également été abîmé. Trois personnes et moi ont été blessés. Mon père et mon fils ont été hospitalisés », ajoute Samal.

La police de Rivière-des-Anguilles et des limiers de la Criminal Investigation Division (CID) ont été alertés. À l’arrivée des policiers, les intrus se sont dispersés. Les victimes ont consigné une déposition à la police. Durant la nuit, des effectifs de la CID ont procédé à cinq arrestations. Les personnes interpellées ont passé la nuit en cellule.

Selon Samal, ce n’est pas la première fois qu’il est confronté à ces individus. « C’était un règlement de comptes », affirme-t-il.

Lundi, les suspects ont comparu devant le tribunal de Souillac sous une charge provisoire de damaging property by band. La police a objecté à leur remise en liberté sous caution. D’autres personnes soupçonnées d’avoir participé à ces incidents sont activement recherchées. L’enquête policière se poursuit.