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Maison incendiée : brûlé au 3e degré, il lance un appel à l’aide

Jean Marie Jean Marie sur le lieu du sinistre

Le 12 novembre dernier, la maison des Mamarot a été la proie des flammes. Depuis ce jour fatidique, père et fils ont perdu tous leurs effets personnels et meubles. Jean Marie, brûlé dans l’incendie, remue ciel et terre pour se reconstruire un toit.

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Sa maison a été ravagée par un incendie. Il lance un appel à solidarité pour reconstruire un toit pour son fils et lui. Jean Marie Mamarot, 49 ans,  est un père de famille dans la tourmente. « Je tourne en rond depuis novembre dernier. Je ne sais plus à quelle porte frapper pour rebâtir ma maison. » Il raconte que le drame s’est joué vers 4 heures du matin le 12 novembre 2017. Il a été surpris par une épaisse fumée qui avait envahi la maison. « Notre logis était bâti en bois sous tôle. Comme la maison était dépourvue d’électricité, nous utilisions des bougies le soir. Je pense que la bougie placée dans le couloir menant à la porte d’entrée a provoqué cet incendie », nous explique Jean Marie.

Et d’ajouter que  c‘était la seule source de lumière dans la maison. Il raconte que lorsqu’il a vu les flammes, il a couru vers la sortie mais comme il n’a pas vu son fils, il s’est précipité de nouveau dans la maison en flammes pour le sortir du brasier. C’est là qu’il s’est brûlé au troisième degré. Les pompiers ont pris cinq heures pour venir à bout des flammes, dit-il. « J’ai été hospitalisé durant cinq semaines et mon fils, lui, s’en est sorti avec des brûlures superficielles. Il a été autorisé à rentrer à la maison après des premiers soins à l'hôpital. »

Existence difficile

Il y a bientôt huit ans, Jean Marie a perdu sa femme. Elle est décédée des suites d’une longue maladie. « Les médecins avaient diagnostiqué une tumeur à la tête de ma femme. Mon fils était alors âgé de sept ans. J’ai travaillé dur pour subvenir à ses besoins. Nous louions une petite maison, puis le propriétaire nous a mis à la porte. » Il y a trois ans, il a pu trouver les matériaux nécessaires pour construire une maison en bois sous tôle. Cette maison, aujourd’hui réduite en cendres, représente des mois de sacrifices, confie-t-il. Elle aurait coûté Rs 180 000 d’investissement.

« Cela fait maintenant quatre mois que j’attends une réponse de la National Empowerment Foundation pour une aide. Aucune réponse jusqu’à l’heure », déplore le père de famille. Il dit qu’il s’est rendu auprès de cet organisme pour soumettre une demande afin d’obtenir des matériaux pour rebâtir sa maison. En attendant, il vit chez sa belle-sœur qui a accepté de les héberger et cela, même si elle a cinq enfants à sa charge. « Nous vivons à neuf personnes dans une bicoque en tôle. C’est très difficile de vivre dans de telles conditions. Qui plus est, je n’ai pas d’emploi fixe, je suis aide-chauffeur et maçon, selon le boulot disponible. Je lance un appel à tous ceux qui pourraient m’aider à reconstruire deux pièces sous tôles et offrir ainsi un toit convenable à mon fils », indique Jean Marie. Pour l’aider, veuillez le contacter au numéro suivant : 5 979 3058.

 

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