La campagne bat son plein. Quel est l’accueil que vous et vos deux nouveaux colistiers sur le terrain ?
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Je dois dire que mes deux colistiers et moi-même avons été très bien accueillis dans les différentes régions de la circonscription no 6. Les habitants ont été très chaleureux envers nous. En fait, l’accueil est meilleur que celui de 2019. La campagne se déroule dans la discipline et la sérénité. « Nous bizin pa ced a ban provokasyon ek bizin pa met dife comunal ». Je suis également heureux que les résidents aient très bien accepté mes deux colistiers.
Vous sillonnez les régions depuis plusieurs années. Qu’est-ce qui a changé ?
Je remarque qu’aujourd’hui, les gens ont peur de s’exprimer. Ils n’ont plus de loisirs. Les femmes et les enfants ne se sentent pas en sécurité. Beaucoup de jeunes sont sans emplois et pas mal sont tombés dans les fléaux de la société. D’ailleurs, une sensibilisation intense est nécessaire au niveau de chaque quartier, surtout concernant le fléau de la drogue. Il est impératif de renforcer la sécurité et réactiver les surveillances. Je note également un manque de réhabilitation dans les régions.
Vous n’avez pas de colistière comparée aux dernières législatives. Est-ce un choix ou une obligation ?
On ne choisit pas un colistier d’après son genre, qu’il soit masculin ou féminin. Ne pas avoir une colistière n’est en aucun cas un handicap ou un atout. Un colistier peut être un homme ou une femme, mais c’est la compétence et le professionnalisme qui comptent. Un colistier doit être avant tout un Mauricien, dédié à sa nation.
Quels sont vos projets pour la circonscription no 6 ?
Chaque village et chaque quartier ont une attente spécifique. Il faut être un candidat de proximité et être à l’écoute des doléances de tout un chacun. Pendant longtemps, les gens de la circonscription se sont laissés embêter. Nous venons ainsi avec un « Constituency Development Plan ». Les habitants de Fond-du-Sac sont toujours en attente d’un marché. Un village touristique tel que Grand-Baie est jusqu’à présent privé de lampadaire sur les plages. Les jardins pour enfants sont dans un état de délabrement. Il faut encourager des activités culturelles et littéraires, revoir les loisirs familiaux, aider ceux dans le besoin, soutenir les femmes victimes de violence, entre autres. Une amélioration de la vie des jeunes et des moins jeunes est nécessaire. Pour cela, la façon de diriger le pays est primordiale.
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