L’affaire Adani a occupé une grande partie de l’actualité financière depuis la publication de l’enquête d’Hindenburg Research. Le journal d’affaires indien Mint a publié un article sur le sujet, le 7 février. Il a profité de la présence du ministre des Services financiers de Maurice, Mahen Seeruttun, dans la grande péninsule. Le ministre mauricien a déclaré à la presse indienne que le partage d’informations entre l’Inde et Maurice se fait en permanence.
En mission de promotion en Inde avec une délégation mauricienne, le ministre des Services financiers, Mahen Seeruttun, a affirmé que des échanges ont eu lieu entre les régulateurs mauriciens et indiens.
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« Je sais qu’ils entrent en contact à chaque fois qu’il est nécessaire de rechercher des informations. Et il existe un protocole d’accord entre les deux régulateurs : la Financial Services Commission (FSC) et la Securities and Exchange Board of India pour échanger des informations », a-t-il expliqué.
Selon Mahen Seeruttun, la FSC a demandé des informations à la société Adani. « Pour l’heure, aucune violation de la loi mauricienne n’a été constatée », a-t-il indiqué.
Les échanges d’informations entre les deux régulateurs ne concernent pas uniquement le dossier Adani. Le ministre des Services financiers a fait part d’un échange d’informations de manière régulière et sur une base permanente.
Sociétés-écrans
L’enquête d’Hindenburg Research révèle qu’Adani Group compte des sociétés-écrans dans plusieurs juridictions qualifiées de paradis fiscaux, dont Maurice. Néanmoins, Mahen Seeruttun avance que Maurice dispose d’un système robuste pour éviter les tentatives de fraude et de blanchiment d’argent. Il assure qu’un cadre est en place ainsi que des lois.
« Notre système a été examiné à plusieurs reprises par des agences internationales : l’Union européenne (UE), l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et le Groupe d’action financière (GAFI) », a-t-il ajouté.
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