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Le pays doit produire 4 millions de tonnes de cannes pour produire de la bagasse et de l’énergie. Le mélange essence/éthanol est à un stade avancé et bientôt une équipe partira pour l’Inde. C’est ce qu’a souligné Mahen Seeruttun qui répondait aux questions de Gilbert Bablee et Patrick Hilbert dans le Grand Journal de Radio Plus le lundi 23 juillet. « Avec les problèmes qu’elle rencontre, l’industrie sucrière a fait appel au gouvernement », précise-t-il. « De là, nous réfléchissons à la mise sur pied d’un comité technique pour un bilan de la situation. Le secteur concerne également la production énergétique : 16% de notre énergie provient de la bagasse. On veut la faire passer à 30 ou 35% », dit le ministre. L’objectif : produire 4 millions de tonnes de cannes pour obtenir 400 000 tonnes de sucre et de la bagasse pour l’énergie. Ce qui implique de cultiver 55 000 hectares de terre. Le pays explore aussi les marchés de l’’Inde, de Chine et d’Afrique pour écouler son sucre à meilleur prix.
Prix de la bagasse. Mahen Seeruttun souligne qu’il faut revoir le prix en fonction du renouvellement des contrats entre les Independent Power Producers (IPP) et le CEB. « Un comité a été mis sur pied au sein de la MCIA pour débattre du prix de la mélasse. Des discussions auront lieu entre la State Trading Corporation et les quatre compagnies importatrices de produits pétroliers. En Inde, il existe déjà le blending, une équipe ira en Inde pour étudier le pourcentage qui doit être mélangé. » Enfin, pour la fête Qurbani, des dispositions ont été prises pour qu’il y ait suffisamment de bêtes pour le sacrifice, rassure le ministre.
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