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À Mahébourg : une femme rouée de coups par une dizaine d’individus

rachelle La mère de famille a porté plainte.

Une habitante de Mahébourg dit avoir été agressée chez elle par une dizaine d’individus. Une enquête policière a été ouverte. Selon la mère de famille, l’agression aurait pour toile de fond un différend remontant à décembre.

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Rachelle (prénom modifié), âgée de 48 ans, n’est pas près d’oublier la mésaventure qu’elle a vécue dimanche dernier, soit le jour de la Fête des Mères. L’habitante de Mahébourg a été rouée de coups par une dizaine de personnes alors qu’elle se trouvait à son domicile. La jeune femme affirme qu’un différend remontant à décembre dernier serait à l’origine de son agression. Une enquête policière a été ouverte.

C’est à 19 heures que l’incident se produit. La mère de deux enfants se trouve devant son téléviseur avec sa famille. Elle entend crier son nom. Ne se doutant pas de ce qui l’attend, elle sort. Elle raconte qu’une dizaine d’individus, hommes et femmes confondus, l’attendent à l’extérieur. Rachelle dit avoir reconnu parmi les meneurs de la bande deux femmes et un homme. Ces derniers, selon ses dires, lui lancent des menaces. 

La situation dégénère. Rachelle explique qu’elle  se retrouve alors à la merci de ce groupe d’agresseurs. « Linn trenn mwa par mo seve e linn amenn mwa lor sime », soutient-elle. Les coups fusent de toutes parts. « Zot inn koumans donn mwa kout pwin ek kout pie. Mo pann kapav defann mwa. Monn dir zot aret bat mwa. Me zot pann le arete », confie-t-elle au Défi Quotidien. Elle affirme que ses agresseurs étaient munis de pieds-de-biche. « Zot ti pe dir : ‘Touy li, touy li… » précise Rachelle.

Son concubin use de toutes ses forces pour la sauver des griffes de ses assaillants. Il y arrive et le couple court se réfugier à l’intérieur de la maison. Les agresseurs tentent d’entrer, mais ils n’y parviennent pas. « Zot inn koumans kraz vit e rod pas par baro », relate Rachelle. Puis place au calme plat. La jeune femme en profite pour se précipiter au poste de police de Mahébourg afin de porter plainte.

Une enquête a été ouverte. La police a toutefois noté des incohérences dans le récit de la plaignante. Ainsi, le jour de cet incident, un des agresseurs avait, dans un premier temps, porté plainte contre Rachelle l’accusant d’avoir saccagé les fenêtres de sa maison. La police tente de tirer au clair ce conflit de voisinage.

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