Les amendements apportés à la loi par rapport aux constructions illégales sont-ils suffisamment dissuasifs pour mettre fin à cette pratique ? En tout cas, la rédaction continue à recevoir des plaintes à ce sujet.
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Le 18 juillet dernier, Pamela, la quarantaine, une habitante de Mahébourg, dit avoir déposé une plainte auprès de la Citizen Support Unit (CSU) et aussi auprès du district council de Grand-Port après que son voisin ait poursuivi la construction sur son balisage. Elle rapporte qu’aucun inspecteur n’est venu faire un constat et le voisin a tranquillement terminé la construction de son auvent. Un auvent qui lui donne maintenant libre accès à l’escalier de Pamela… Elle souhaite savoir ce que préconise la loi en rapport avec la construction sur un balisage.
Pamela ajoute que le même voisin a eu une licence pour opérer une boulangerie alors qu’il y a eu des objections de la part des habitants, car il opère dans une zone résidentielle. Elle s’interroge sur la sécurité et du bien-être des résidents du quartier.
Rappelons qu’une série d’amendements a été apportée à la loi sur les constructions illégales. Une cinquantaine d’inspecteurs ont même été recrutés pour faire respecter la nouvelle loi.
Intervenant sur la première plainte avancée par Pamela, Neermal Domah, président du conseil de district de Grand-Port, a déclaré être au courant du cas.
« La dame a rencontré mes inspecteurs. Ils ont fait leur travail, je vous l’assure », a-t-il dit. Alors, comment procède le conseil de district face à un tel problème ? «En premier lieu, une ‘compliance notice’ est servie à la personne incriminée. Un délai de 30 jours lui est accordé pour remédier à la situation si elle n’a pas respecté la ‘construction planning-wise’. Si c’est effectivement le cas, elle devra payer une amende de Rs 50 000 à monter (jusqu’à Rs 500 000 dans certains cas) pour avoir son permis (Building and Land Use Permit) », a expliqué Neermal Domah.
« Si la personne n’obtempère pas, une ‘enforcement notice’ lui sera servie pour ‘pull-down’ la construction. Si elle persiste toujours, elle sera traduite en justice », a-t-il ajouté. Le délai de 30 jours accordé au voisin de Pamela prend fin cette semaine. Comment saura-t-elle que la personne fautive a payé une amende ? « Elle peut entrer en contact avec moi pour un suivi », a répondu le président du conseil de district.
Selon une source, Pamela peut aussi servir une notice au district council comme à la personne incriminée. Quant à la boulangerie opérée par le voisin dans un quartier résidentiel, l’affaire est actuellement examinée par la justice.
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