Le président de la Mauritius Marathi Mandali Federation Balraj Narroo a, une nouvelle fois, fait état du malaise qui prévaut entre l’association qu’il représente et le ministère des Arts et de la Culture.
Hier, lors de son discours prononcé au Mahatma Gandhi Institute à l’occasion du Maharashtra Day, l’ancien président du conseil d’administration du Central Electricity Board a, entre autres, déploré le fait que sa fédération soit constamment évincée. « Peut-être que nous allons devoir manifester notre colère de manière pacifique afin de nous faire entendre », a-t-il déclaré.
Balraj Narroo a aussi fait part des différentes difficultés auxquelles il a été confronté depuis l’entrée en fonction du nouveau gouvernement. Selon lui, il est en train de subir les conséquences du mot d’ordre qu’il avait donné en faveur de la défunte alliance Parti travailliste-Mouvement militant mauricien lors des dernières élections générales de 2014. « J’ai même été interrogé par le CCID », a-t-il affirmé.
Ses propos n’ont visiblement pas été au goût de la ministre de l’Éducation, Leela Devi Dookun-Luchoomun. Elle était la seule membre du gouvernement à avoir participé à cette cérémonie, qu’elle a quittée prématurément, juste après le discours de Balraj Narroo. Le député de l’opposition, Alan Ganoo qui était aussi invité à prendre la parole, a affirmé que la Mauritius Marathi Mandali Federation ne peut être évincée car la loi reconnaît cette institution comme étant le « supreme body ». Il a ainsi lancé un appel pour que les différents acteurs mettent leur égo de côté, et ce dans l’intérêt de la communauté. Le président du Mouvement patriotique a aussi demandé aux politiciens de ne pas utiliser les plateformes religieuses et culturelles pour faire de la politique.
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