Elle revient des États-Unis, le sourire aux lèvres. Mission accomplie pour Magali Potage qui a côtoyé des stylistes et couturiers de renom durant la « New York Fashion Week ». La créatrice de mode dit vivre sa passion pour la couture sept jours sur sept, à chaque minute et à chaque seconde. Rencontre.
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C’est une reconversion à 180 degrés plutôt réussie pour Magali Potage. Ancienne secrétaire administrative à l’université de Maurice – poste qu’elle a occupé des années durant –, elle décide, dans les années 2000, de vivre de sa passion. « Quand j’ai voulu faire de la couture à plein-temps, je me suis dit que si cela ne marchait pas, je me trouverais un l’emploi », raconte-t-elle. Aujourd’hui, loin d’elle l’idée de faire un autre métier.
À 57 ans, Magali Potage respire la joie de vivre et l’épanouissement est au rendez-vous. « J’ai connu des hauts et des bas. La couture est passée par une période de crise à un certain moment, mais j’avance. Devenir couturière à plein-temps était un rêve qui s’est finalement réalisé », confie-t-elle, tout en revenant sur la confection de sa première robe noire, alors qu’elle n’avait que 15 ans.
À la découverte du monde
Par la suite, elle commencera à coudre pour ses amies. Devenue maman des jumeaux Laurent et Vincent, elle travaille à l’université le jour, tout en continuant à coudre le soir, jusqu’au jour où elle décide de ne faire que la couture. Un choix qui s’avère gratifiant et surtout réjouissant, dit-elle.
Outre sa passion pour la couture, Magali aime voyager. C’est d’ailleurs le seul moment où elle arrive à se déconnecter du boulot. « Je ne prends pas de congé durant l’année. Ce n’est que le 1er janvier, soit le jour de mon anniversaire, que je plie bagage pour une quinzaine de jours avec mon époux, Jean-Bernard », raconte-t-elle. Ensemble, ils vont à la découverte du monde.
« Cela a surtout été possible depuis ces dix dernières années quand les enfants ont grandi. Maintenant, on s’offre un voyage en amoureux chaque année, pour se retrouver et se ressourcer », indique-t-elle. Ils ont ainsi visité l’Angleterre, l’Australie, Hong Kong, la Chine et l’Afrique du Sud.
De retour des vacances, le travail recommence. Et il ne s’arrête pas avant la prochaine escapade. « Je ne ressens pas les contraintes du travail. C’est une passion que je vis au quotidien et c’est aussi pour cette raison que je suis à l’atelier tous les matins avant 7 heures. Je rentre à la maison à 19 heures », avoue Magali. Elle passe ses week-ends à l’atelier. Et le dimanche, son époux Jean Bernard l’y rejoint pour prendre le petit-déjeuner.
« Difficile de décrire le lien qu’il y a entre ce métier et moi. J’aime les matières et je prends beaucoup de plaisir à aller acheter du tissu », indique-t-elle. Après ce voyage aux états-Unis, place maintenant à d’autres projets et peut-être un défilé de mode pour 2017. « Il me faut toujours avoir un projet sur le feu. C’est ce qui me motive et me stimule surtout. Sa concrétisation donne un sens à la passion », argue-t-elle. Ce défilé viendra en attendant de s’orienter vers le Festival de Cannes pour faire découvrir ses créations…
Elle aime, elle déteste
- Elle aime : sa famille
- Elle adore : son travail et être à son atelier de couture.
- Elle garde la forme avec : le yoga qu’elle a commencé à faire cette année.
- Ses week-ends : ressemblent aux jours de la semaine, avec la famille et le travail.
- Son plus grand souhait : voir grandir ses petits-enfants.
- Son parfum préféré : La Petite Robe Noire de Guerlain.
- Elle craque pour : le chanteur réunionnais Dominique Barret.
- Elle déteste : les oignons.
- Elle raffole : des desserts.
- Son plat préféré : le briyani.
- Sa boisson préférée : le thé. Elle en buvait une quinzaine de tasses par jour. Mais avec une petite cure, elle est arrivée, raisonnablement, à trois tasses.
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