Machine Produits vivriers - Isoop Soobadar : «Les prix des légumes seront plus abordables»

La pomme d’amour se vendait entre Rs 30 et Rs 60, jeudi au marché, de Port-Louis contre Rs 50 à Rs 75 il y a encore quelques jours. Une baisse de prix qui est expliquée par le fait que le prix en gros a chuté au National Wholesale Market, passant de Rs 2 000 à Rs 1 500.

Le président de la Market Traders Association, Isoop Soobadar, anticipe une nouvelle baisse imminente des prix des légumes en raison de leur abondance actuelle sur le marché. « Les légumes arrivent sur le marché par différentes voies. D’abord, il y a des maraîchers qui vont se les procurer au National Wholesale Market et d’autres qui traitent directement avec des planteurs en se rendant dans les champs. Il y a aussi des planteurs qui livrent directement leurs produits au marché », indique-t-il. Dans cette optique, il réitère son appel aux autorités afin que les maraîchers puissent bénéficier d’avantages fiscaux pour l’acquisition d’un véhicule utilitaire destiné à la livraison de leurs produits à Belle-Rive. « Avec les prix des légumes en gros qui sont plus accessibles, il est certain que les prix au détail seront plus avantageux. Au final, ce sont les consommateurs qui vont en bénéficier », fait-il comprendre. 

Par ailleurs, selon lui, sans la concurrence illégale des vendeurs ambulants dans un périmètre de 500 mètres autour du marché central, les maraîchers auraient pu faire encore plus de profits en cette période. 

De leur côté, les planteurs reconnaissent que la période actuelle est propice à la production, mais ils se plaignent des coûts exorbitants des intrants. Une situation qui contribue en grande partie aux tarifs élevés des légumes sur le marché durant cette saison hivernale. Ils admettent que les prix auraient augmenté de manière encore plus significative sans les subventions gouvernementales sur les fertilisants. 

Au niveau de la météo, les planteurs indiquent que le temps venteux de ces derniers jours a perturbé la floraison des piments, d’où le fait que leur prix a pris l’ascenseur. « Non seulement le vent fait chuter les fleurs, mais il affecte aussi la pollinisation, car les insectes pollinisateurs ne sortent pas », explique un planteur.

Les prix des légumes