Denis Lebon, un habitant de Baie-du-Tombeau âgé de 46 ans, explique qu’il a acheté une machine à laver il y a un peu plus d’un an. « Lors de l’achat, j’ai payé un surplus pour étendre la durée de la garantie sur l’appareil de 5 ans », explique Denis.
Cependant, explique-t-il, à peine après un an d’utilisation, l’appareil est tombé en panne. « Lorsque j’ai informé le magasin du souci avec l’appareil, un technicien s’est présenté sur place. J’ai constaté que l’appareil a été endommagé lorsque le technicien a tenté des réparations dessus. Ce dernier m’a également informé qu’il a aperçu des insectes dans l’appareil », dit-il. Toutefois, le client mécontent explique que l’appareil n’a pas été couvert par la garantie en raison de l’infiltration d’insectes malgré l’extension de la garantie sur cinq ans.
Selon Amrita Guness, de la Consumer Affairs Unit (CAU), « à aucun moment l’expertise et les compétences du technicien n’ont été mises en doute. Cependant, le technicien n’a pas effectué d’analyses sur la pièce abîmée. Dans ce type de cas, nous allons considérer la plainte du client et aussi déterminer ce qui pourra être fait, étant donné qu’il y a eu une garantie qui a été étendue », dit-elle. Toutefois, la chargée de communication au sein de la CAU a tenu à expliquer qu’un cas d’infiltration d’insectes dans un appareil est considéré, malgré la garantie, comme une mauvaise utilisation de la part du client.
De son côté, un préposé du magasin affirme que les dommages sur la machine à laver du client ne sont pas couverts par les conditions de la garantie. « Il est à noter que les conditions de garantie ne couvrent que les défauts de fabrication et le plaignant en a été informé. Une copie des clichés techniques ainsi qu’un devis pour les réparations lui ont été envoyés depuis le 16 avril, or ce dernier n’est pas retourné vers le magasin depuis », a précisé cette source.
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