Les yeux étaient braqués sur le Jardin de la compagnie durant le festival Porlwi by Light. Transformé par Nirveda Alleck, ce lieu voulait confronter l’homme à son reflet. Cette année, l’artiste mettra le cap sur Florence pour une exposition vidéo et sur Paris, où ses œuvres seront exposées au Mac Val, musée d’art contemporain. Zoom sur son parcours.
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Née à New Grove, Nirveda Alleck est la dernière d’une fratrie de huit enfants. Avec ses cinq frères et deux sœurs, elle a grandi auprès d’une mère au foyer et d’un père bijoutier et planteur de canne à sucre.
Après le secondaire, elle met le cap sur Cape Town, en Afrique du Sud, en 1994, pour des études supérieures en art. Ensuite, elle poursuit ses études au Glasgow School of Art, en Écosse. Ici, avec des amies, elle entame un roadtrip jusqu’au désert.
Cette sculpture en coton remonte à 2001, lors de ses études en Écosse. Intitulée Lightly snowing amongst pink clouds, l’œuvre faisait deux mètres de long et représentait un changement dans sa vie avec le début de sa carrière d’artiste.
Ses voyages seront marqués par l’art. En 2010, elle est à Dakar, où elle reçoit le prix Soleil d’Afrique. Dakar restera un lieu phare pour l’artiste et elle s’y rendra à trois reprises. Cette ouverture sur le monde reste primordiale pour elle, ainsi que les multiples rencontres avec les autres artistes contemporains.
Le regard tourné vers le désert du Sahara. Ici, Nirveda Alleck est à Tombouctou. Le désert est un lieu qui l’inspire profondément. De plus, ses voyages, elle les fait souvent seule. Elles représentent, pour elle, un moment spécial, où elle se retrouve.
Sa dernière installation remonte au mois de décembre lors du festival Porlwi by Light. Lors de cette deuxième édition, elle a transformé le jardin de la compagnie en monde magique. Cette œuvre a été inspirée par le célèbre triptyque de Jérôme Bosch intitulé Le jardin des délices.
Toujours à Dakar, l’artiste avoue ressentir une émotion particulière. Une vibration artistique qui l’interpelle lors de chacune de ses visites. De plus, l’Afrique reste une source d’inspiration inépuisable, car elle y a passé plusieurs années lors de ses études.
Nirveda Alleck a toujours vu les choses en grand. Ici, elle est à l’île de La Réunion, en 2009. Et après un séjour de trois mois, elle expose à la biennale d’art contemporain. Elle installe ainsi plusieurs arbres déracinés avec deux tonnes de sel sur le sol et une projection de vidéos des visages de l’île. Un travail imposant, dont elle est fière.
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