Clency, dont l’identité a été associée sur les réseaux sociaux au cas de Dodo, le chien gravement brûlé, se défend bec et ongles. Le retraité affirme qu’il serait incapable de faire du mal à un animal.
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Clency n’en démord pas : il n’est pas l’auteur de l’acte abominable dont on l’accuse. Le nom de l’habitant de Le Cornu, Sainte-Croix, a été cité sur les réseaux sociaux et associé au cas de Dodo, le chien gravement brûlé par deux individus le lendemain de Noël, dans la région. Ce sont les cris et les aboiements de l’animal qui ont alerté le voisinage. Les criminels ont ensuite pris la fuite.
Cette affaire a suscité l’émoi mais aussi le courroux de nombre d’internautes depuis le 26 décembre 2018. Le nom de Clency a été associé à ce crime. Lui clame son innocence. « Je n’ai pas vu personnellement la publication postée sur les réseaux sociaux et m’accusant d’avoir ébouillanté ce chien. C’est ma fille qui vit en Suisse qui l’a vue et qui m’en a informé par téléphone. J’ai pu comprendre qu’il y avait également ma photo sur ce réseau social », explique le retraité.
Il raconte que des policiers sont même venus à son domicile pour l’embarquer au poste. « Ils m’ont aussi demandé si j’étais l’auteur de cet acte. Lorsque j’ai répondu par la négative, ils m’ont fait signer une fiche dont j’ignore le contenu et ils m’ont autorisé à rentrer chez moi », ajoute l’habitant de Sainte-Croix.
Clency affirme qu’il serait incapable de faire du mal à un animal. « Les habitants qui me connaissent savent que je n’aurais pas pu commettre un tel acte. Je suis moi-même un amoureux des animaux. J’ai trois chiens et trois oiseaux. Comment pourrais-je brûler vif un animal ? » demande-t-il.
Le retraité souhaite savoir qui est l’auteur de la publication. « On m’accuse d’une chose que je n’ai pas faite. Si j’étais vraiment à l’origine d’une telle atrocité, pourquoi la personne qui m’accuse n’a pas produit de preuves pour prouver ma culpabilité ? » Clency soupçonne ses anciens locataires d’avoir monté ce coup car ces derniers ne sont pas en bons termes avec lui. « Je ne sais pas si la publication figure toujours sur la Toile. Si c’est le cas, je demande à ce qu’elle soit enlevée parce qu’elle peut me porter préjudice », fait ressortir le retraité.
Selon une source policière, si Clency porte plainte parce qu’il se sent lésé par ladite publication, la personne qui l’a postée est passible d’une servitude pénale d’un maximum de 10 ans et d’une pénalité ne dépassant pas Rs 1 million. C’est du moins ce que prévoit la nouvelle ICT Act.
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