Le ministère de l’Agro-industrie reconnaît ses lacunes et ses faiblesses en matière de lutte contre les épidémies. Il voudrait se doter de moyens pour contrer efficacement les maladies. Un appel d’offres est lancé pour trouver un consultant capable d’élaborer la formule appropriée.
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L’épidémie de fièvre aphteuse semble avoir poussé le ministère de l’Agro-industrie à la réflexion et à reconnaître certaines faiblesses. Dans un document d’appel d’offres mis en ligne pour trouver un consultant capable de redéfinir toute sa politique sur le sujet, le ministère de tutelle reconnaît être mal équipé pour faire face à un nombre croissant d’épidémies pouvant s’avérer nuisibles à l’économie en général.
Le document d’appel d’offres indique que les maladies infectieuses se répandent partout à travers le monde. « Many of the diseases are of food safety concern or of economic concern », commente le ministère. Celui-ci souligne que, sur une période de quelques années, Maurice a été le témoin de plusieurs épidémies, dont certaines sont exotiques.
Inquiétude pour l’avenir
L’incidence de ces épidémies successives sur l’économie et sur les éleveurs, inquiète particulièrement le gouvernement. « Diseases contribute significantly to the low profitability of the livestock sector, rendering it less attractive as a business and thus less sustainable, » peut-on lire dans le document.
Le ministère souligne aussi que les épidémies n’ont jusqu’ici touché que le bétail, mais que les choses pourraient s’aggraver dans le futur. Surtout si les autorités sont incapables d’y faire face : « Our inability to deal with outbreaks effectively can potentially be disastrous should a zoonotic disease of epidemic proportion reach our shores. », lancent les rédacteurs du document.
Le recours à un spécialiste serait ainsi indispensable. « The increasing frequency of the disease outbreaks point to a systemic deficiency in the way disease occurrences are prevented and managed », peut-on aussi lire dans le texte d’appel à candidatures. Ce spécialiste devra, dans un premier temps, mener un audit sur la biosécurité à Maurice. Il lui sera aussi permis d’élaborer un nouveau plan d’action comprenant les dispositions à prendre en temps de crise.
Cette révision touchera à peu près tous ceux concernés dans le secteur. Les textes de loi seront revus, de même que les procédures de surveillance et de contrôle, en cas de menace. Seuls les animaux aquatiques ne sont pas concernés par le plan d’action gouvernemental.
Maladies détectées localement
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