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Lutte contre le trafic de drogue : Adsu et CANS misent sur la technologie en 2019

Adsu et CANS

Après les saisies record de 157 et 110 kilos d’héroïne, les autorités ne comptent pas se reposer.

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Dès l’année prochaine, l’Anti Drug and Smuggling Unit (Adsu) veut améliorer ses équipements. Elle compte bel et bien accroître les performances du système de tracking en misant sur l’apport technologique des nouveaux appareils. Au cœur des GPS Tracker sera installé un système de surveillance concernant plusieurs réseaux soupçonnés d’être impliqués dans le trafic de stupéfiants.

Les opérations crackdown dans le combat contre la drogue synthétique s’intensifieront, tout comme les opérations de surveillance en mer, en collaboration avec la National Coast Guard (NCG). Alors que le rapport de la Commission d’enquête sur la drogue réclame une refonte de l’Adsu, cette unité compte poursuivre sur sa lancée pour attaquer la nouvelle année.

En 2019, l’accent sera mis plus particulièrement sur les jeunes, notamment sur un plan d’éducation. La lutte contre le trafic dans les rues se fera en parallèle avec une équipe dédiée aux campagnes de sensibilisation. La brigade des stups comptera sur une Education Cell. Le but sera d’éduquer la population, surtout les étudiants, qui sont une proie facile pour les trafiquants de drogue. L’Education Cell compte déployer ses exercices dans l’entourage des étudiants, dans la société, voire au sein des familles. Les méfaits de la drogue seront mis en avant, afin d’en éviter les impacts sur la société, les familles des proches, et aussi permettre une réduction des dépenses publiques du gouvernement.

Quant à la Customs Anti-Narcotics Section (CANS) de la Mauritius Revenue Authority (MRA), elle misera également sur une technologie de pointe. Les travaux de l’Integrated Governmental Clearance Centre (IGCC), à l’aéroport de Plaisance, seront complétés en 2019. Ils comprennent la construction d’un immeuble de bureaux de quatre étages s’étendant sur environ 4 800 m². Un centre de détention et des niches pour les chiens, ainsi que l’installation de caméras et d’un scanner rayon-X seront inclus dans l’enceinte. Le coût du bâtiment est estimé à Rs 450 millions et l’IGCC va fonctionner comme un one-stop shop.

 

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