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Lutte contre la drogue: vers la fermeture de la NATReSA

En cas de fermeture, le ministre de la Santé assure que les employés de la NATReSA seront redéployés.
Quel avenir pour la National Agency for the Treatment and Rehabilitation of Substance Abusers (NATReSA) ? Le Conseil des ministres va en discuter ce vendredi. La NATReSA vivrait ses derniers instants. Vendredi, le ministre de la Santé, Anil Gayan, va amener sur la table du Conseil des ministres le dossier devant décider du maintien (ou de la dissolution) de l’organisme. L’option d’une liquidation pure et simple semble être la plus probable. Objet de critiques depuis quelque temps, cette entité gouvernementale, responsable de la sensibilisation et la conscientisation sur les méfaits de la drogue et l’alcool, pourrait donc vivre ses derniers jours. Interrogé lundi par Le Défi Quotidien, Anil Gayan confie que « la fermeture est envisagée ». Et d’ajouter : « En cas de fermeture, les employés seront redéployés au sein du ministère de la Santé ». Depuis janvier 2015, la NATReSA fonctionne sans directeur. Dans un document déposé à l’Assemblée nationale à la mi-septembre, Anil Gayan avait indiqué qu’il en serait ainsi pour un certain temps encore. En fait, au sein du gouvernement, l’on estime que cette instance ne fait pas son boulot depuis des années. D’ailleurs, l’essentiel de sa tâche a été repris par la Harm Reduction Unit du ministère de la Santé depuis l’année dernière. Une fermeture suit donc la logique des choses. Si la NATReSA est amenée à disparaître, ce sera donc la Harm Reduction Unit qui reprendra le flambeau. Cette unité permet aussi au ministère d’exercer un meilleur contrôle sur ses activités. Puis, il nous revient qu’il existe des soupçons de maldonne et d’argent public mal utilisé par la NATReSA. D’ailleurs, Anil Gayan rappelle qu’en 2011, le précédent gouvernement avait institué une commission d’enquête qui avait recommandé une révision complète de l’organisme. Il est notamment reproché à la NATReSA de se limiter uniquement au déboursement de fonds à des ONG, sans faire de véritable suivi.
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