Des témoignages poignants. Des parents, des couples, unis par la même détresse, n’aspirent qu’à une chose : une main tendue pour aider leurs proches à sortir de l’enfer de la drogue. Honte, souffrance, humiliation, peur… autant de sentiments qui les habitent au quotidien.
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À l’occasion de la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues, célébrée chaque 26 juin, le Groupe A de Cassis et Lakaz A ont organisé une journée de sensibilisation.
Des mères et des pères y ont raconté leur calvaire : une vie marquée par l’angoisse, face à des enfants tombés dans la dépendance. Tous lancent un appel pressant aux autorités pour qu’elles prennent ce fléau à bras-le-corps.
Parmi eux, Françoise, qui déplore la diffusion sur les réseaux sociaux d’images de personnes sous l’effet de la drogue.
« Il ne faut pas oublier que ces gens ont une famille. Pourquoi publier ces images ? », s’interroge-t-elle.
Cette mère s’interroge aussi sur l’efficacité du programme de distribution de méthadone :
« Zot bwar méthadone gramatin, fim sintetik dan la zourné, pike tanto… » dit-elle, en décrivant un cycle infernal.

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