Le combat contre la drogue pourrait devenir l’un des piliers du discours-programme attendu ce vendredi. Le gouvernement du Changement, fidèle à ses engagements électoraux, prévoit de transformer en profondeur les politiques publiques en matière de lutte antidrogue, avec un accent sur la réhabilitation et l’accompagnement des toxicomanes.
Publicité
Danny Philippe, chargé de plaidoyer au sein de l’organisation non gouvernementale DRIP (Développement, Information, Rassemblement et Prévention), attend avec impatience le nouveau projet de loi concernant le changement d’appellation de la NATReSA (National Agency for the Treatment and Rehabilitation of Substance Abusers). « La situation s’aggrave de jour en jour. Les autorités doivent agir au plus vite. Il faut une intervention rapide et efficace », alerte-t-il.
Pour lui, la crise actuelle exige des solutions adaptées aux réalités du terrain. « Nous avons besoin d’une structure capable de répondre à l’état actuel de la problématique », souligne-t-il avec insistance. Cette structure devrait inclure, selon lui, « un Masterplan ambitieux ainsi que l’organisation d’une assise nationale sur la drogue ».
Danny Philippe appelle à une mobilisation nationale face à une crise qui ne cesse de s’intensifier. « Il faut une volonté politique forte pour mettre en place des solutions durables et réhabiliter les toxicomanes, tout en combattant les réseaux de trafic », ajoute-t-il.
Parmi les annonces majeures qui avaient été faites par l’Alliance du Changement, le remplacement de l’Anti-Drug and Smuggling Unit, souvent critiquée pour son inefficacité et ses méthodes controversées, par une nouvelle entité pluridisciplinaire : la Drug Enforcement Agency (DEA). Cette institution vise à adopter une approche plus moderne et proactive dans la lutte contre les réseaux de trafic, tout en respectant les droits humains.
En parallèle, le gouvernement entend mettre en place un Master Plan stratégique, innovant et inclusif, misant sur la réinsertion sociale des toxicomanes grâce à un accompagnement psycho-social adapté qui respecte les droits humains tout en étant efficace. Cette approche marque un tournant en reconnaissant les limites d’une répression stricte sans soutien à la réhabilitation.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !