L’administration de l’Université de Maurice a été appelée par le Mauritius Fire and Rescue Services à remédier à plusieurs manquements au niveau de la sécurité.
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Plusieurs failles ont été observées au niveau de l’Université de Maurice (UoM) par le Mauritius Fire and Rescue Services (MFRS). L’établissement d’enseignement supérieur n’a, en effet, pas de ‘fire cerficate’ depuis 2019. Cela, car plusieurs de ses bâtiments ne sont pas aux normes.
Une source autorisée, affectée au département de ‘fire certificate’ du MFRS, confirme au Défi Quotidien que l’établissement d’enseignement supérieur ne dispose pas d’installations adéquates pour faire face à un incendie. L’on apprend, par exemple, que plusieurs bâtiments ne sont pas dotés d’escaliers de secours ainsi que d’autres équipements, tels que des alarmes d’incendie et des extincteurs.
« Nous avons, pour notre part, entamé une série de consultations avec des membres de la direction de l’Université. Nous avons aussi déjà commencé des inspections afin d’identifier d’autres failles », déclare une source proche du dossier au Mauritius Fire and Rescue Services. Une réunion a d’ailleurs eu lieu le 23 mai dernier entre des éléments du service des pompiers et la direction de l’université. Suite à cela, l’administration de l’établissement d’enseignement supérieur aurait pris des engagements formels pour remédier à ces failles de sécurité.
Cette situation est prise très au sérieux par les représentants de l’University of Mauritius Academic Staff Union (UMASU). Joint au téléphone le mercredi premier juin, Iqbal Sookhroo, vice-président de l’UMASU, avance que c’est une situation qui interpelle plus d’un sur le campus de Réduit. « Nous sommes tout de même en train de parler de la sécurité des employés, des étudiants mais également des nombreuses personnes qui ont accès à l’Université de Maurice. Car il ne faut pas oublier que le campus est accessible à n’importe qui. Nous avons eu une réunion avec le management au courant de la semaine et nous avons obtenu des garanties que des efforts allaient être consentis », fait ressortir ce représentant syndical.
Iqbal Sookhroo met aussi en exergue le fait que la situation sur le campus universitaire est revenue presque à la normale depuis un mois. Cela, car les étudiants qui sont en deuxième et troisième année sont présents tous les jours et les classes en présentiel ont recommencé. « C’est donc très mouvementé à l’université. Les manquements qui ont été observés doivent ainsi être réglés au plus vite », insiste-t-on. L’on comprend toutefois que c’est loin d’être gagné, car le Mauritius Fire and Rescue Services indique que cela prendra du temps avant que tous les problèmes identifiés ne soient résolus, avance-t-il.
Le Défi Quotidien a, depuis mardi, tenté d’obtenir des explications du bureau du Vice-Chancelier à ce sujet, mais en vain. Nous avons, en plusieurs occasions, interpellé le secrétariat du bureau du Vice-Chancelier sur ce problème de sécurité, mais on nous a fait comprendre que le Vice-Chancelier par intérim, Sanjeev Kumar Sobhee, était débordé.
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