Ludovic St-Martin, qui est au printemps de sa vie, se consacre au social depuis environ trois ans. Le jeune homme de 32 ans s’est récemment lancé dans trois combats ayant pour but de défendre la cause des plus éprouvés de la société. Cet habitant de Pailles est aussi engagé dans la politique depuis 2014. « La politique est le seul outil qui fera bouger les choses à Maurice comme dans le monde », dit-il.
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Ludovic St-Martin est le genre de personne avec qui on peut aborder n’importe quel sujet de conversation. Histoire du monde, relations internationales, politique locale et internationale, gastronomie, biodiversité, ressources marines… Mais le sujet auquel il s’accroche le plus est la pauvreté et l’exclusion. Il en a même fait son cheval de bataille. Travailleur social « connu » dans les régions de Pailles et Richelieu, Ludovic St-Martin est de ceux qui sont d’avis qu’une attention particulière doit être accordée aux opprimés car ces derniers, précise-t-il, ont besoin d’espoir afin d’avancer.
« Le combat contre l’injustice sociale, sous toutes ses formes, est héréditaire dans ma famille », avance notre interlocuteur, qui est issu d’une fratrie de trois enfants dont il est l’aîné. Dans le courant de l’année dernière, il a fait parler de lui lorsqu’il a affirmé que les habitants de Richelieu n’avaient pas été recrutés pour travailler sur le chantier du Metro Express. En mai, il s’était lancé dans un autre combat : il agissait comme porte-parole des sinistrés des inondations du mois d’avril. Il avait déploré la « lourdeur » administrative par rapport aux dossiers et avait transmis une missive au gouvernement : « les élections générales se rapprochent et cette fois-ci, la balle sera dans notre camp… »
Mais le combat contre la pauvreté et l’exclusion, poursuit Ludovic St-Martin, ne peut été mené sans un coup de main des politiciens. À cet effet, il envisage de se lancer de plain-pied dans l’arène politique « pas pour être un prophète mais un serviteur ». Il est actuellement très actif dans la circonscription no. 1 (GRNO/Port-Louis Ouest). Le travailleur social est aussi d’avis qu’il serait temps d’injecter « des jeunes inspirés qui sont pourvus de compétences dans la politique au lieu de ceux qui se laisseront téléguider. La politique est le seul moyen qui permettra de faire bouger, ou encore de changer les choses. L’île Maurice est un très beau pays et tout le monde doit avoir sa place dans ce coin de paradis. C’est un idéal pour lequel je m’engage à lutter sans relâche », termine-t-il.
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