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Lovevishka, 5 ans, atteinte d’une cardiopathie congénitale : le combat de ses parents pour lui offrir une vie normale

Qu’il est dur pour des parents de voir leur enfant malade être incapable de mener une existence normale. Pourtant, c’est ce à quoi font face Bharat Singh et Ridhima Beekaree. Leur petite fille Lovevishka, âgée de 5 ans, souffre d’un grave problème au cœur depuis sa naissance. Ils font de multiples va-et-vient entre l’hôpital et leur domicile à Maurice. Le couple va se rendre en Inde pour la quatrième fois afin de donner une chance de survie à leur fille chérie. 

Le souhait de tout parent est d’avoir un enfant en bonne santé et le voir s’épanouir au fil des années. Ce bonheur, Bharat Singh Beekaree, 33 ans, et Ridhima Beekaree, 32, n’ont pas la chance d’y goûter. Leur fille unique, Lovevishka est née avec un grave problème au cœur. « Elle ne peut pas courir, elle peut marcher un peu, mais elle s’essouffle rapidement. Dieu merci, nous pouvons la prendre dans nos bras pour la tenir serrée contre nous. Quand elle a faim ou a soif, elle peut s’exprimer, même si elle dit seulement quelques mots, comme eau, faim, etc. », nous confie son père. Ce dernier ajoute que sa fille n’est jamais aller à l’école. C’est sa mère qui lui enseigne la base de la lecture. « Elle a capté des mots en anglais. D’ailleurs, elle regarde des bandes dessinées qui sont en anglais », explique le papa.

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Un amour et une solidarité à toute épreuve

Devant tant d’adversité, comment le couple vit-il cette situation. Éprouve-t-il des difficultés entre les soins et les multiples trajets à l’hôpital, entre autres ? À cette question, Bharat Singh affirme que ce n’est pas le cas. « Non, je peux vous assurer qu’il y a une parfaite symbiose entre nous deux. Nous nous soutenons l’un et l’autre. Bon, nous aurions aimé mener une vie plus heureuse avec, à nos côtés, notre fille en bonne santé, mais ce n’est pas le cas. Désormais, notre objectif est de tout faire pour qu’elle puisse vivre un jour normalement comme tous les enfants de son âge », confie-t-il.

Le couple fait beaucoup de sacrifices pour offrir à Lovevishka une vie meilleure. Parmi, le choix de ne pas avoir un deuxième enfant tant qu’elle ne retrouve pas sa santé. « Actuellement, on n’y pense pas. Nous voulons nous concentrer sur sa guérison », avoue notre interlocuteur. Il y a également les sacrifices financiers auxquels ils doivent consentir. Il raconte qu’il a vendu tout ce qu’il pouvait pour financer ses propres dépenses, dont les billets d’avion et le logement quand il a accompagné sa fille et sa femme lors de leur premier voyage en Inde pour les soins de l’enfant. 

En effet, c’est en Inde que le couple a dû se rendre à maintes reprises pour sauver leur fille. « Quand, à Maurice, les médecins ont découvert que Lovevishka souffrait de cardiopathie congénitale et qu’ils ne pouvaient l’opérer, ils ont recommandé qu’elle soit soignée à l’étranger. C’est ainsi que nous sommes partis en Inde avec notre enfant à l’hôpital Artémis, à Delhi. Cela fait déjà trois fois que nous sommes allés en Inde. Les deux  premières fois, c’était en avril et décembre 2019. Notre troisième voyage a eu lieu en novembre dernier », explique Bharat Singh.

Dans quelques semaines, le couple prendra l’avion pour retourner en Inde afin que leur enfant poursuive son traitement à l’hôpital Artémis. Pour cela, il leur faudra trouver au moins Rs 1,3 million. Ils ont obtenu la permission de la police pour une collecte publique qui se termine le 13 mai 2022.

Déclarée mort-né ou presque à sa naissance

Bharat et Ridhima se sont connus au Mauritius College. Depuis, leur amour a grandi, puis concrétisé par leur mariage et un bébé. Malheureusement, dès que leur petite fille est venue au monde, leur univers a basculé. Bharat Singh revient sur cette période douloureuse de leur vie. 

« Sachant que ma femme allait accoucher, j’avais pris une semaine de congé pour être à ses côtés. Elle a été admise à l’hôpital A.G. Jeetoo, à Port-Louis. Nous habitons à Saint-Pierre, mais c’est à cet hôpital que nous nous rendons normalement. Un jour, vers 11h00, alors que je me préparais à m’y rendre, j’ai reçu un appel de la part du personnel hospitalier. On m’a demandé de venir immédiatement, car mon enfant qui venait de naitre par césarienne avait un gros problème. En fait, le personnel a cru que ma fille était mort-née. Ensuite, quand ils ont remarqué qu’elle était en vie, ils l’ont réanimée et mise sous respiration artificielle. Les médecins m’ont dit qu’il faudrait attendre 48 heures avant de se prononcer et cela a duré 16 jours. Ma femme, quant à elle, a été autorisée à regagner la maison trois jours après sa césarienne », relate-t-il.

Par la suite, Lovevishka a été placée dans l’unité des soins intensifs pendant 28 jours. « Les médecins m’ont expliqué qu’elle devait rester encore à l’hôpital. Plus tard, j’ai obtenu la permission de la ramener à la maison, mais sous certaines conditions. Il fallait que l'environnement dans lequel elle allait évoluer soit impeccable au niveau de  l’hygiène, car la poussière est un véritable poison pour elle », déclare le papa. Il ajoute : « Je me suis empressé de faire ce qu’on m’a demandé afin d’accueillir notre fille dans notre foyer ». 

Depuis, le courage dont a fait preuve ce papa dans ces moments difficiles n’a pas faibli. Lui qui travaille comme attendant dans le centre communautaire de sa localité de 16h00 à 19h00, gagne aussi sa vie dans les champs de plantation. Ridhima Beekaree ne travaille pas. Leur situation financière, comme vous vous en doutez, n’est guère reluisante, mais ils se battent bec et ongles pour leur enfant. Aujourd’hui, ils doivent trouver plus de Rs 1 million pour leur quatrième voyage médical en Inde. Le couple a besoin de vous pour sauver leur petite fille. 

Toute personne qui souhaite leur faire un don en argent peut le faire sur les comptes suivants :

Nom : Beekaree Bharat Singh
Numéro de compte : 00210100146653
Banque : SBM
Nom : Beekaree Ridhima
Numéro de compte : 000441726453
Banque : MCB
JUICE : 5747 7441

On peut aussi contacter les parents de Lovevishka sur le 5984 9848 ou sur le 5747 7441.

 

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