De nouvelles inondations ont eu lieu dans le Sud et l’Ouest de l’île Maurice. Les routes et des habitations étaient sous l’eau. Les habitants déplorent une situation récurrentes et demandent que des drains soient construits.Les habitants de l’Ouest et du Sud de l’île Maurice avaient littéralement les pieds dans l’eau ce lundi 29 janvier 2024. Les fortes pluies ont provoqué des inondations, notamment sur les routes. Les usagers de la route ont non seulement dû faire preuve de prudence, mais également de patience. En effet, de nombreuses routes entre Tamarin et Le Morne étaient submergées créant ainsi des embouteillages.
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À Bel-Ombre et à Baie-du-Jacotet, des routes étaient totalement impraticables, selon le National Emergency Operations Command (NEOC). Le pont de Petite Rivière-Noire, situé à proximité du collège St-Esprit, a aussi été inondé et rendu impraticable. Plusieurs régions ont enregistré 20 millimètres de pluie en seulement deux heures selon le bulletin de la station météo de Vacoas émis à 11 h 30. À 13 heures, elle a enregistré 58 millimètres de précipitations à Rivière-Noire, 39 millimètres à Grand Bassin, 39 millimètres à Rivière-des-Anguilles, et 25 millimètres à St Félix.
À Coteau Raffin, la situation est récurrente, selon un commerçant. « Nous avons souvent ce problème. Rien n’a été fait pour construire un drain. Quand va-t-il être construit ? Cela fait huit ans que j’ai construit ce commerce, et il y a toujours eu des accumulations d’eau ici. L’eau inonde les habitations des deux côtés, mais pas chez moi. J’ai de la chance », lance-t-il.Un autre habitant de Coteau Raffin soutient ne pas pouvoir rentrer chez lui. « Le gouvernement construit des aires de sport en plein air. Gouvernman pe mont bann zafer ki kapav atann. Zot pa pran an konsiderasion ki nou pe soufer ar sa bann inondasion-la. Depi mo zanfan ena sa. Si fer drin, Coteau Raffin pou kapav respir inpe. Se enn gro problem, dimans nou pann dormi enn nwit », dit-il.
Au Morne, des chauffeurs de taxi doivent également faire avec les caprices de Dame Nature. « Les routes ne sont pas praticables. Et cela représente un danger avec les débris et la boue. J’étais bloqué à Petite-Rivière-Noire. Les routes étaient inondées », soutient l’un de ces chauffeurs.Un autre indique que l’endroit est souvent inondé. « Nous avons des problèmes sur la route. Ena boukou dilo divan lotel Paradis sak fwa ki ena gro lapli. L’accès est difficile surtout quand il y a des clients à bord. Ils ont peur en voyant cette quantité d’eau sur les routes », affirme-t-il.
À 16 h 30 environ le lundi 29 janvier 2024, une douzaine d’interventions des pompiers et de la force policière avaient déjà eu lieu pour évacuer de l’eau des maisons et des cours, selon le NEOC. C’était, par exemple, le cas à Bel-Ombre. « Dimanche, c’était encore pire. Dan de zer, dilo enn montt dan lari. Sa problem-la depi lontan sa. Me avan ti bizin plizir zour lapli pou ki sa inonde. Depuis qu’un terrain de golf et un mur ont été construits, l’eau monte en quelques heures seulement. Il y a un projet de drain. On aurait dû faire un drain avant ces travaux », affirme Antonio, habitant de Bel-Ombre.
Frédéric, un autre habitant, ne peut que constater les dégâts. « Depuis dimanche, me maison est inondée. C’est le même refrain à chaque averse. Personne ne fait rien pour remédier à la situation. Les pompiers et la police sont là pour évacuer pour nous aider. L’eau va partir, mais, à la prochaine averse, il faudra les rappeler. Ce n’est pas une solution. Il faut faire le nécessaire au plus vite », lance-t-il.
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