Lors d’une opération à Ébène : deux hommes arrêtés pour avoir volé du bois de santal 

Deux habitants de Pailles ont été arrêtés à Ébène pour possession présumée de bois de santal volé. Lors d’une fouille, la police en a découvert huit morceaux dans le sac de l’un d’eux, ainsi que plusieurs outils. Les suspects ont affirmé avoir coupé le bois dans un ravin. 

Deux habitants de Pont St-Louis, Pailles, âgés de 40 ans et 41 ans, sont en détention policière. Ils ont été arrêtés le lundi 18 mars 2024 lors d’une descente de la police d’Ébène un arrêt d’autobus non loin du Cyber Tower 1. Ces deux individus, qui sont sans-emploi, avaient des morceaux de bois de santal avec eux ainsi que des scies, des haches et des sabres, probablement utilisés pour couper ce bois qu’ils disent avoir trouvé au fond d’un ravin. 

C’est sur la base de renseignements obtenus qu’une équipe du poste de police d’Ébène s’est rendue à l’arrêt d’autobus. Sur place, elle a trouvé les deux individus assis près de l’abribus. Les agents leur ont dit qu’ils les soupçonnaient de détenir des biens volés et qu’ils les soumettraient à une fouille. 

Les suspects ont donné leur consentement. En fouillant le sac de l’un des deux hommes, un policier a trouvé huit morceaux de bois de différentes tailles soupçonnés d’être du santal volé. 

L’agent a ensuite vérifié le sac de l’autre individu. Il y a trouvé une panoplie d’outils soupçonnés d’avoir été utilisés pour couper le bois en question. Il y avait trois haches, deux sabres dont la lame mesure 23 cm ainsi que deux scies à main dont la lame mesure 35 cm. 

Aucun autre article incriminant pour eux n’a été trouvé sur eux lors de la fouille. Les policiers leur ont aussitôt montré les preuves qu’ils venaient de trouver avant de leur lire leurs droits. Ils ont ensuite été conduits au poste de police de Rose-Hill pour leur interrogatoire. 

Placés en garde à vue, ils ont été interrogés. « Mo aksepte Didier ek mwa inn al kokin sa bann dibwa santal la dan ravin. Nou ti servi sa bann zouti la pou koup sa bann dibwa la », a avoué l’un d’eux. L’autre lui a emboîté le pas : « Mwa si mo aksepte ki Bruno ek mwa finn kokin sa bann dibwa santal la. »

Les objets trouvés ont été mis sous scellés. Leur valeur est inconnue pour l’heure. Les deux accusés sont maintenus en détention policière.