Lors d’une cérémonie de remise de prix : arrêté après avoir insulté un ministre et agressé une policière

La prochaine fois, il tournera sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler.

Nicky N., 37 ans, s’est fait appréhender le samedi 9 décembre dernier à Poudre-d’Or, pour avoir insulté Ashit Gungah et agressé une policière. C’était lors d’une cérémonie de remise de prix à laquelle avait été convié le ministre de l’Industrie, du commerce et de la protection des consommateurs.

L’événement a eu lieu sur le terrain de football de Poudre-d’Or. Le ministre a pris la parole à 21 heures. Mais parmi l’assistance, un homme ne cessait de se faire remarquer. Il s’agissait de Nicky. Il lançait des injures à l’encontre du ministre.

Une Woman Police Constable et un policier se sont approchés de l’habitant de Poudre-d’Or pour tenter de le rappeler à l’ordre. Le maçon a refusé d’obtempérer, faisant fi des avertissements des agents. Il s’est tourné vers eux pour les insulter à leur tour. « Zot bann iniform ble pa pou kapav sanz nanie… mo pou kraz partout », leur a-t-il lancé.

Les policiers l’ont alors informé qu’il se rendait coupable d’un délit de vagabondage et qu’il serait arrêté pour cela. Mais la situation a dérapé. Les policiers ont rapidement été encerclés par une cinquantaine d’individus hostiles.

Le suspect a tordu le bras d’une policière venu l’arrêter avant de prendre la fuite. Un police constable l’a pourchassé. La police de Goodlands et des éléments de la Divisional Support Unit ont été appelés en renfort. Le fauteur de troubles a pu être maîtrisé et conduit au poste de police de Poudre-d’Or. Quant à la policière, elle a reçu les premiers soins à l’hôpital du Nord.

Le suspect a passé la nuit en cellule. Il a comparu devant la Bail and Remand Court le dimanche suivant son arrestation, sous une accusation provisoire de rogue and vagabond et d’agression sur un agent de police. Durant son interrogatoire, il a expliqué aux policiers avoir agi sous l’influence de l’alcool. Il a comparu devant la cour de Pamplemousses le lendemain et a dû fournir deux cautions pour retrouver la liberté.