Le ministre Sudhir Sesungkur, ministre des Services financiers et de la Bonne gouvernance, se retrouve empêtré dans une nouvelle enquête policière. Cette fois, les faits allégués se sont déroulés à un mariage, dimanche.
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C’est Rasesh Ramprosand, graphic designer qui travaille également comme photographe, qui a consigné une déposition au poste de police de Montagne-Blanche, à l’encontre du ministre Sesungkur. Selon le plaignant, il était dans un shivala avec des collègues pour prendre des clichés d’un mariage, à Sebastopol. Parmi les invités, se trouve le ministre Sudhir Sesungkur, élu de la circonscription no. 10 (Montagne-Blanche/Grande-Rivière-Sud-Est). Le photographe soutient que le ministre et ses gardes du corps auraient été importunés par les photographes qui les empêchaient de voir la cérémonie.
« Linn koz foutan. Linn dir mo koleg sipa linn vinn get nou isi », explique Rasesh Ramprosand.
Selon ce dernier qui s’est confié au Défi Quotidien, à aucun moment ni lui ni ses collègues ne gênaient les membres de l’assistance ou le ministre : « Tou zafer ti pe deroul o milie. Nou dir zot atann enn ti moman nou pou avanse kouma nou fini pran nou trwa shots. »
Il affirme que le garde du corps du ministre lui aurait demandé de se rendre à l’extérieur pour parler. « Je lui ai fais comprendre que je ne pouvais pas quitter mon lieu de travail mais il a réussi à me convaincre », ajoute-t-il.
Douleur à la tête
Et c’est à l’extérieur que l’incident impliquant le ministre se serait produit, selon Rasesh. « Bodygard la finn blok mwa, linn vir mwa. Minis inn donn mwa de kalot lor mo la zou gos, e mo linet finn anvole », raconte-t-il. Il avance que le garde du corps est reparti avec ses lunettes.
À la suite de cet incident, la victime, souffrant d’une douleur à la tête, s’est rendue à l’hôpital de la région pour des soins. Il a ensuite fait une déclaration au poste de police de Brisée-Verdière, où il a relaté ce cas de « simple assault » en détails.
Dans l’entourage du ministre Sesungkur, on laisse entendre que ce dernier ne compte pas faire de déclaration car une enquête policière a été ouverte et que la version du photographe ne serait pas fiable : « Sa version n’est pas correcte. »
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