La ministre a souligné que l’infrastructure du centre est dans un état déplorable, avec plusieurs portes cassées et une cour dans un état lamentable. « Le personnel souffre d’un manque d’équipements adaptés pour faire leur travail correctement », a-t-elle déploré, en précisant que cela compliquait la gestion quotidienne du centre.
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L’alimentation des enfants a particulièrement choqué Arianne Navarre-Marie. Elle a constaté qu’ils ne pouvaient pas choisir leurs repas. « J’ai trouvé des nouilles instantanées et des conserves, mais il n’y avait ni fruits, ni yaourts, ni jus de fruits », a-t-elle précisé.
La ministre a aussi réalisé que la cuisine manquait de matériel essentiel, comme un mixeur pour préparer les légumes destinés aux nourrissons. De plus, les deux cuisiniers ne disposaient que d’un seul couteau pour préparer les repas dans « enn karay ki kase ». Malgré plusieurs rapports adressés au National Children’s Council (NCC), Arianne Navarre-Marie a regretté le fait qu’aucune réponse satisfaisante n’ait été apportée.
Un autre point qu’elle a soulevé concerne l’absence d’un responsable clairement désigné pour assurer une gestion optimale du centre. Arianne Navarre-Marie a annoncé qu’une des priorités immédiates serait de nommer un nouveau conseil d’administration pour la NCC et de recruter sans délai un gestionnaire pour le centre L’Oiseau du Paradis, afin de mettre en place des solutions efficaces pour améliorer la situation des enfants accueillis.
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