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L'OMS affirme vouloir rester dans la ville de Gaza

Des soldats israéliens se tiennent à proximité tandis qu’un bulldozer démolit une cabane à l’extérieur du village de Bir Nabala, au nord de Jérusalem, le 19 juillet 1997. L’armée israélienne a démoli quatre maisons et plus d’une douzaine de cabanes appartenant à des Bédouins palestiniens afin de dégager le passage pour une route destinée aux colons juifs. (Photo par JAMAL ARURI / AFP)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé mercredi qu'elle allait rester dans la ville de Gaza en dépit des appels d'Israël pour que les habitants évacuent le principal centre urbain du territoire palestinien.

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"Aux civils de Gaza : L'OMS et ses partenaires restent dans la ville de Gaza", a indiqué l'organisation sur le réseau X.

Près de deux ans après le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, l'armée israélienne a intensifié ces dernières semaines ses bombardements et opérations terrestres dans la ville de Gaza, qu'elle présente comme le dernier grand bastion du mouvement palestinien.

L'armée a appelé mardi tous les habitants de la ville à en partir immédiatement vers le sud, avertissant qu'elle allait y frapper durement le mouvement palestinien Hamas.

L'ONU estime qu'environ un million de personnes vivent dans la ville de Gaza et ses alentours.

L'OMS a indiqué mercredi être "consternée" par l'ordre d'évacuation israélien, indiquant que la "soit-disant +zone humanitaire+ désignée par Israël dans le sud (...) ne dispose ni de la taille ni de l'envergure des services nécessaires pour soutenir les personnes déjà présentes, et encore moins les nouveaux arrivants".

Près de la moitié des hôpitaux qui fonctionnent encore se trouvent dans la ville de Gaza, selon l'OMS, qui souligne que le système de santé "ne peut se permettre de perdre aucun de ces établissements restants".

"Bien que les derniers ordres d'évacuation n'incluent pas encore les hôpitaux, les incidents passés montrent à quelle vitesse ils deviennent inopérants lorsque les combats bloquent l'accès aux patients, empêchent les ambulances d'y accéder et interrompent le réapprovisionnement de l'OMS et de ses partenaires", poursuit l'organisation.

La guerre a provoqué un désastre humanitaire dans la bande de Gaza, où les quelque deux millions d'habitants plusieurs fois déplacés vivent dans des conditions très dures. L'ONU y a déclaré la famine, ce que Israël dément.

© Agence France-Presse

 

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