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L’Ombudsperson for Children demande la protection de l’identité des mineurs victimes d’abus sexuels. Dans un communiqué émis ce jeudi matin 5 avril, Rita Venkatasawmy réagit à une information diffusée sur Top FM mercredi et à un article publié le même jour sur le site Web du groupe de presse.
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L’Ombudsperson for Children rappelle l’article 3 (7) du Code de conduite des services de diffusion établi en vertu de l’Independent Broadcasting Authority Act de 2000. Dans l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit à la vie privée doit être préservé à tout prix, conformément à l’article 16(1) de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, fait ressortir Rita Venkatasawmy.
«J’insiste : quand on rapporte un cas dans la presse, il ne faut pas que l’enfant soit identifiable. Cet enfant va grandir, il a des amis, une famille. Il ne faut pas absolument pas qu’on puisse le reconnaître», déclare Rita Venkatasawmy à Radio Plus.
En ce qui concerne l’affaire traitée par Top FM, à savoir les allégations d’attouchements à l’encontre de l’ancien Directeur des publications de La Sentinelle Nad Sivaramen, l’Ombudsperson for Children est d’avis que les autorités compétentes doivent pouvoir mener leur enquête en toute confidentialité.
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