Il se retrouve avec une entorse à la cheville et le tibia cassé Adarsh G. est cloué au lit, après avoir participé à un jeu au Caudan Waterfront. Un jeu qui consiste à sauter de plusieurs mètres sur un matelas gonflable. Le jeune homme a eu une entorse à la cheville et le tibia cassé. Son père crie au scandale.
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Depuis le mois d’août, une compagnie sud-africaine, Extreme Leisure Company Ltd, organise une activité peu commune sur l’esplanade du Caudan Waterfront. Une activité qui a pour but de faire monter l’adrénaline. Un candidat escalade une structure en hauteur pour ensuite sauter sur un matelas gonflable. Il lui en coûte Rs 350 par expérience. Adarsh G., un universitaire de 19 ans a été malchanceux et s’est retrouvé en clinique.
Le 27 août dernier, Adarsh G. , âgé de 19 ans, et des amis se sont essayés à ce nouveau jeu qui fait sensation au Caudan Waterfront. Cet habitant de Cinq Arpents, à Phœnix, s’acquitte des frais des Rs 350 qui lui donnent droit à trois sauts à 3 pieds, 6 pieds et 12 pieds de hauteur.
À 14 heures, le téléphone de Bhai G., sonne. À l’autre bout du fil, il n’a nul autre que son fils. « Papa vine cherche moi, mone blessé grave ». Paniqué par cet appel, Bhai accompagné de sa fille prend la direction de la capitale.
Arrivés sur place, ils entendent la sirène d’une ambulance retentit. Adarsh était sur le pavé. Il ne peut plus bouger. Le jeune homme prend place à bord, direction : une clinique privée. « J’ai accompagné mon fils en clinique. J’ai dû régler des frais de Rs 150 000 pour qu’il puisse être opéré. J’ai été contraint d’emprunter de l’argent auprès de mes proches », dénonce Bhai G., 60 ans. Dans la soirée, Adarsh a subi une intervention délicate. Il a subi une grosse entorse à la cheville et le tibia cassé. Le médecin a dû placer huit vis à l’intérieur de sa jambe droite. Cette intervention a valu au jeune homme une hospitalisation de quatre jours.
Assurance Swan
Pendant ce temps, le père s’est renseigné auprès des amis de son fils. Il est invité à consigner une déposition par les autorités policières. Ce qu’il a fait le 29 septembre au poste de police du port. Aujourd’hui, son fils reste cloué au lit. Le père ne sait toujours pas s’il marchera de nouveau, et réclame désormais un dédommagement.
Suivant sa déposition à la police, une rencontre a eu lieu avec l’un des responsables de cette activité au Caudan Waterfront. Une rencontre qui s’est avérée infructueuse. C’est alors que Bhai G. a décidé de solliciter les services d’un homme de loi. Ce dernier attend toujours une explication de la firme sud-africaine.
Extreme Leisure Company Ltd détient un permis temporaire jusqu’au 31 décembre pour mener cette activité. C’est après avoir obtenu l’autorisation des Fire Services et de la police que la mairie a décidé de lui accorder son permis. Cette déclaration est signée Oomar Khooligan, lord-maire de Port-Louis. « D’après les dispositions de la loi, ce genre d’activités est toujours couvert d’une assurance. Dans ce cas précis, c’est l’assurance Swan qui doit s’engager à dédommager la victime», indique le lord-maire.
Pour sa part, Mustapha Soobratty de l’Extreme Leisure Company Ltd accuse le jeune homme de n’avoir pas respecté certaines consignes du jeu. Ce qui aurait provoqué cet accident. « Une explication est fournie à chaque participant pour qu’il sache comment sauter. Il faut toujours atterrir sur le dos. Or, le jeune homme a tenté de ralentir sa chute et il a fini sur la pointe des pieds. Ce qui a causé un déséquilibre et la fracture du tibia et son entorse à la cheville », explique-t-il.
Quoi qu’il en soit, l’homme de loi des G. a fait parvenir un courrier à Extreme Leisure Company pour connaitre les conditions de participer à ce jeu, qui s’est révélé au bout du compte dangereux.
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