L’offshore mauricien serait un des pions majeurs d’un immense scandale qui secoue le Kenya en ce moment. Au centre de l’affaire, Kofinaf Company Ltd et Tatu City Ltd. Elles sont soupçonnées de s’être adonnées, par un montage extrêmement complexe, à de l’évasion fiscale pour plus de Rs 2 milliards de la Kenya Revenue Authority.
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Ces entreprises, appartenant à un très fortuné banquier néozélandais ainsi qu’à des officiels kenyans, auraient utilisé deux compagnies offshore domiciliées à Maurice, Cedar IV and CedarSoc Limited, pour pouvoir acquérir et vendre des terres, appartenant à l’État kenyan, dans le dos du fisc kenyan.
Un Special Purpose Vehicle s’était vu confier plus de 2000 hectares de terre. Ceux-ci allaient devenir une ville moderne, Tatu City. Mais, une fois ces terres acquises, à un prix largement sous-évalué, 99,9 % des actions de cette entité étaient transférées dans les compagnies mauriciennes et étaient ensuite revendues. De faux documents de vente étaient alors dressés pour transférer à nouveau les terres. Des politiciens kenyans sont impliqués dans l’affaire, qui a été discutée au Parlement kenyan jeudi.
Une demande d’aide aux autorités mauriciennes aurait été formulée par les responsables de ce pays.
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