Comme cela a été le cas le 12-Mars 2019, l’administration pénitentiaire a décidé de ne pas accorder de rémissions de peines aux prisonniers, cette année, à l’occasion de la célébration de l’Indépendance. Aucune raison n’a été avancée pour le moment. Mais selon des sources bien informées, l’administration carcérale serait « déçue » du comportement des prisonniers récemment graciés.
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« La plupart des détenus qui ont bénéficié d’une rémission de peine en 2017, 2018 et lors de la visite papale, en septembre 2019, ont rechuté. On ne peut se permettre une telle décision », confie un officier du département de bien-être de la prison centrale. L’administration de la prison se base sur le comportement des détenus lors de l’exercice de recommandation adressée à la présidence de la République.
C’est en 2017 que l’administration carcérale avait décidé de faire un clin d’œil aux détenus en adressant une correspondance au bureau du président de la République suggérant qu’une rémission de peine soit accordée à certains détenus, à l’exception de ceux incarcérés pour trafic de drogue et autres meurtres en raison de leur condamnation fixe. Le dimanche 12 mars 2017, 77 détenus avaient retrouvé la liberté. Les First Offenders avaient bénéficié d’un mois de rémission et de deux mois pour les Habitual Criminals.
Sollicité par Radio Plus le commissaire des prisons, Vinod Appadoo, affirme n’avoir « pas eu de communication de la Présidence », à propos d’une éventuelle mesure de grâce.
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