Location d’appartements: entre Rs 5 000 et Rs 10 000 pour la classe moyenne

L’infrastructure et les facilités disponibles sont des facteurs clés pour le choix d’un appartement.

Les Mauriciens de la classe moyenne sont nombreux à louer des appartements à proximité de leur lieu de travail. Quelles sont les régions les plus prisées ? À quels prix ? Tour d’horizon. Quatre-Bornes, Vacoas, Beau-Bassin sont les régions les plus recherchées quand il s’agit de louer un appartement. C’est ce qu’affirme Laval Savrimootoo, président de l’Association des agents immobiliers. « Les Mauriciens cherchent des appartements non meublés. Pour eux, ce qui compte le plus, ce sont les facilités éventuellement disponibles : transport, école, supermarché, hôpital, entre autres. » Même son de cloche chez Davyland Properties. Mevin Veerabadren, un des responsables, souligne que parmi les autres facilités recherchées figurent la sécurité et le parking. La ville des fleurs est l’une des régions les plus prisés. « Quatre-Bornes est le premier choix des clients pour louer un appartement. Le prix dans cette région varie entre Rs 8 000 et Rs 10 000. Toutefois, si l’appartement est meublé, le prix est à partir de Rs 12 000 à Rs 15 000. Mais les clients de la classe moyenne préfèrent les appartements non meublés », fait ressortir un autre agent immobilier. Les locataires de ce type d’appartement sont plutôt les jeunes couples, selon nos interlocuteurs. « Ces derniers choisissent des appartements pour une période temporaire vu qu’ils économisent pour la construction de leur propre maison », fait ressortir Laval Savrimootoo. Un avis que partage Mevin Veerabadren. « Nous constatons beaucoup de couples qui projettent d’acheter un terrain plus tard. » Le revenu total (mari et femme) varie entre Rs 25 000 et Rs 30 000. Par ailleurs, disent les agents, certains habitent loin de leur lieu de travail, souvent en région rurale, et ils recherchent des logements qui leur épargneraient de parcourir de longues distances matin et soir. Ce sont notamment les fonctionnaires et les employés du privé, dont le revenu mensuel (mari et femme) ne dépasse pas les Rs 50 000.