Le lancement de l’ouvrage Chagos Mon Amour, mercredi 19 juillet, au siège du Groupe Refugiés Chagos, à Pointe-aux-Sables, a été l’occasion pour Olivier Bancoult de faire le procès des Britanniques dans l’excision des Chagos du territoire mauricien, qui donna lieu à la déportation des habitants de l’archipel. « Les Britanniques ont toujours tenu un seul et unique discours pour justifier leur crime : affirmer que les Chagos étaient inhabités. Mais nous avons pu retrouver les actes de naissance de nos ancêtres et le reste a été un long combat, qui a vu la participation du MMM, des frères Michel, de Fernand Mandarin, de l’avocat Hervé Lassemillante, de Kishore Mundil et de Lisette Talate, entre autres », déclare Olivier Bancoult, président du Groupe Refugiés Chagos, lors du lancement de l’ouvrage consacré à Lisette Talate.
Elle, c’était un petit bout de femme, frêle, qui était parmi ces quelque 2 000 habitants de l’archipel forcés à l’exil à cause d’un « mensonge d’État », pour reprendre les termes de Jean-Clément Cangy, co-auteur de l’ouvrage avec Françoise Labelle. C’est cette dernière qui avait décidé, « sous l’insistance de J.C. Cangy », de publier ces témoignages de Lisette Talate. L’ouvrage est en vente à Rs 250.
Plutôt que de chercher à régler les comptes avec le passé, Olivier Bancoult a le regard résolument tourné vers le futur après une première manche remportée contre les Britanniques. « La victoire n’est pas encore gagnée, mais la honte sur les Britanniques sera pire lorsque la communauté internationale apprendra comment ils ont ourdi ce complot avec les Américains dans notre dos pour commettre ce crime contre l’humanité ».
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