Avant d’établir sa liste noire, désormais officielle depuis vendredi, la Commission européenne s’est basée sur les observations du Groupe d’action financière. Cette entité intergouvernementale, connue comme la GAFI est l'instance mondiale supervisant le combat contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
En février dernier, le GAFI a identifié Maurice en tant que juridiction ayant des déficiences dans cette lutte.
Dans le journal officiel de l’UE, la Commission européenne reproche à Maurice les points suivants :
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1) des carences dans la démonstration que les autorités de surveillance du segment international du secteur financier et des entreprises et professions non financières désignées mettent en œuvre une surveillance fondée sur les risques ;
2) le fait que les autorités compétentes n’ont pas accès en temps opportun à des informations de base et des informations sur les bénéficiaires effectifs qui soient exactes ;
3) l’incapacité à démontrer que les autorités répressives ont la capacité de mener des enquêtes sur le blanchiment de capitaux, y compris des enquêtes financières parallèles et sur des affaires complexes ;
4) l’incapacité à mettre en œuvre une approche fondée sur les risques pour la surveillance du secteur des organismes à but non lucratif, visant à prévenir toute utilisation abusive à des fins de financement du terrorisme ;
5) l’incapacité à démontrer la mise en œuvre adéquate de sanctions financières ciblées par des activités d’information et de contrôle.
Plus loin dans son journal officiel, l'Union européenne écrit ceci :
«In accordance with the latest relevant information, the Commission's assessment concluded that the Bahamas, Barbados, Botswana, Cambodia, Ghana, Jamaica, Mauritius, Mongolia, Myanmar, Burma, Nicaragua, Panama and Zimbabwe should considered as third-country jurisdictions which have strategic deficiencies in their AMI/CFT regime that pose significant threats to the fiancial system of the Union, in accordance with the criteria set out in Article 9 of Directive (EU) 2015/849.»
Voici un extrait des observations faites par l'Union européenne :
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