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L’insécurité autour du métier de receveur d’autobus - Abhishek Tahal : «Nous attendons l’arrivée d’une caméra de surveillance»

Abhishek Tahal, 28 ans, habitant de Petite-Rivière, exerce le métier de receveur depuis une dizaine d’années. Il déplore que de nos jours les receveurs d’autobus sont exposés au danger. Par moment, dit-il, ils ont à faire face à des passagers agressifs.

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«Nous ne discutons pas avec eux, certains sont saouls, d’autres sous l’emprise d’autres substances. En général, nous essayons de les calmer et de les faire entendre raison. Nous avons pris conscience des agressions qui ont eu lieu dans le passé sur d’autres collègues. à notre niveau, nous faisons en sorte d’éviter cela. Nous avons aussi à faire face à des passagers qui ne veulent pas payer leur trajet. Devant une telle situation, nous avons deux choix, soit nous leur demandons de descendre de l’autobus, soit nous avons recours à la force policière. Certains écoliers sont aussi récalcitrants, mais nous arrivons à les gérer », explique Abhishek. 

receveur

Ce dernier salut également les mesures prises par la police. « Je pense que le transport squad mis en place par la police est une bonne initiative. Cela aidera à réduire les agressions sur les employés des transports publics. » Comme anecdote, le jeune homme se souvient d’un vieil homme qui faisait certains gestes indécents auprès de certaines passagères de l’autobus. « Nous avons dû le remettre entre les mains de la police », se remémore Abhishek. « Malgré cela, nous savons que nous ne sommes pas totalement en sécurité. à cet effet, nous avons réclamé auprès du propriétaire de placer des caméras de surveillance dans l’autobus. En cas de soucis majeur cela aidera. Cependant, nous attendons toujours l’arrivée de la caméra », conclut-il.

Par ailleurs, cet employé d’autobus individuel avoue que le nombre d’heures de travail a considérablement diminué depuis ces dernières années. « Avec la compétition des taxis et des vans marrons, les gens ont tendance à délaisser l’autobus sans réfléchir à leur sécurité. Ces véhicules ne sont parfois pas assurés », indique cet employé d’autobus. 

Exerçant à la gare de Quatre-Bornes, le jeune receveur indique qu’il doit faire environ six à sept trajets quotidiennement pour couvrir les frais. 

 

 

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