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Linion Pep Morisien : le droit de vote pour la diaspora mauricienne réclamé

Quelques des principaux animateurs de Linion Pep Morisien.

Linion Pep Morisien est revenu sur plusieurs sujets d’actualité lors de sa conférence de presse, le vendredi 1er avril. La réforme du système électoral, le rapport de l’Audit et le droit de vote pour la diaspora mauricienne ont été abordés. 

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Après l’annonce du recensement de la population où l’appartenance religieuse devra être mentionnée, Bruneau Laurette demande que cela soit revu pour qu’il n’y ait plus de division dans la société. Il a aussi réclamé « un changement » dans le système électoral afin que « les parlementaires ne soient pas élus sur la base de leur appartenance ethnique ». Pour lui, « il est temps de mettre des personnes compétentes au Parlement indépendamment de leur appartenance ethnique pour mettre fin aux divisions ». 

« La diaspora mauricienne est disposée à aider le pays, mais cela ne se fera que sous certaines exigences précises », a soutenu Aboo Bakar Allybokus. Il cite le droit de vote comme cela se fait ailleurs. Pour lui, les Mauriciens à l’étranger doivent avoir un droit de regard sur la façon dont le pays est dirigé. Cela en raison de leur contribution en termes de devises étrangères qu’ils envoient à leurs proches à Maurice. 

Ivor Tan Yan, juriste et négociateur, est, lui, revenu sur les chiffres concernant la situation de la COVID-19 à Maurice. Chiffres rendus publics par le biais du communiqué du Conseil des ministres le 25 mars dernier. Il a exprimé son « étonnement » quant au prolongement des restrictions sanitaires jusqu’au 30 juin. « Cela, alors que le pays ne comptait que 1 647 cas actifs, en sus d’un bon pourcentage de personnes vaccinées ». 

Cliff Grenade s’est, pour sa part, interrogé sur le rôle du National Security Service (NSS), qui est censé protéger le pays du terrorisme. Selon lui, le NSS ne joue pas son rôle. Il a posé des questions au Premier ministre Pravind Jugnauth. Il veut savoir combien d’éléments compte ce département de la force policière et quel est le nombre de personnes qui sont sur écoute. Il a aussi déploré le fait que malgré toutes les informations que fournit le NSS au PM, le département ne donne pas de renseignements à la brigade antidrogue pour dénoncer les trafiquants. « Ce qui aurait permis de nettoyer le pays », a-t-il souligné.  

Dette publique

Fadhil Mollabux, comptable et entrepreneur, a, lui, déploré tout le gaspillage qu’ont relevé le rapport de l’Audit et celui du Public Accounts Committee. Selon lui, avec la dette publique qui est passée de Rs 381 milliards à Rs 419 milliards, ce n’est pas seulement le gouvernement qui doit de l’argent, mais aussi les citoyens. « Ce qui fait une dette de Rs 380 000 par habitant », a-t-il soutenu. « Y a-t-il une volonté pour changer le système pour éviter le gaspillage ? » s’est-il demandé. Si cela continue, « le pays va se retrouver à genoux », dira Fadhil Mollabux. 
 

 

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