L’Independent Police Complaints Commission (IPCC) se retrouve amputée de ses deux assesseurs, en la personne de Me Dick Ng Sui Wa et de Phalraj Servansingh, depuis environ un mois. Les deux avaient démissionné de leur poste afin de « donner un coup de main » à l’Alliance Morisien (MSM/ML) lors de la dernière campagne électorale. La présidente, à savoir Deviyanee Beesoondoyal, reste en poste.
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Les choses tournent-elles au ralenti au sein de l’IPCC depuis environ un mois et demi ? L’institution a été amputée de deux de ses assesseurs : l’avocat Dick Ng Sui Wa et Phalraj Servansingh. Ces derniers, nommés en 2018, siégeaient sur le conseil de l’IPCC aux côtés de Deviyanee Beesoondoyal. Cette dernière est toujours en poste, tout comme les cinq enquêteurs de l’institution. Les deux assesseurs ont démissionné de leur poste afin de prêter main-forte à l’Alliance Morisien durant la campagne électorale. Ces derniers ont d’ailleurs été vus prenant la parole lors des congrès, ou encore sur le terrain. Reprendront-ils leur poste, étant donné que le gouvernement MSM/ML a été reconduit ?
Une source de l’IPCC, sollicitée au téléphone, avance que l’institution fonctionnerait « normalement ». « Les doléances du public sont prises et acheminées vers les enquêteurs respectifs », précise-t-on. Notre interlocuteur souligne toutefois qu’il n’y aurait « pas de comités, car l’IPCC est en manque d’assesseurs ». Les deux postes d’assesseurs occupés par Dick Ng Sui Wa et Phalraj Servansingh sont déclarés « vacants » sur le site de l’Independent Police Complaints Commission (IPCC). Pour rappel, les membres exécutifs se rencontrent lors de la finalisation d’un dossier, ou encore lorsque des complaintes sont en phase finale. C’est la présidente de l’institution qui a le dernier mot sur un dossier.
L’IPCC réceptionne entre quatre et cinq complaintes quotidiennement. Les doléances sont ensuite acheminées vers les enquêteurs de l’institution. Selon des renseignements, les complaintes recensées gravitent autour des excès de vitesse où les policiers auraient « mal parlé » aux membres du public, les brutalités policières alléguées ou encore l’attitude des policiers lors des perquisitions au domicile des suspects.
Ces derniers, allèguent les victimes, ne présenteraient pas de mandat ou encore feraient l’objet de brutalités durant les perquisitions. Les plaintes recensées concernent les éléments de la police régulière, de la brigade anti-drogue, de la Criminal Investigation Division (CID) mais également de ceux du Groupement d’Intervention de la Police Mauricienne (GIPM).
Le Défi Quotidien a tenté d’avoir une déclaration des deux assesseurs sans succès.
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