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L’incontournable grande muraille de Chine

Muraille de Chine Une fois en haut, l’on peut profiter d’un silence total et profiter de la nature.
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« Ce n’est que lorsqu’on monte la grande muraille de Chine que l’on devient un guerrier », sourit Debbie Deng, guide à Beijing, qui fait sienne un vieux dicton chinois. Une des sept merveilles du monde, l’édifice est définitivement un passage obligé pour toute personne qui se rend en Chine pour faire du tourisme.

« Certaines parties de la grande muraille sont aujourd’hui impraticables, mais d’autres sont ouvertes au public et entretenues par le gouvernement. Leur accès a été facilité »

Longue d’environ 8 800 km, la grande muraille de Chine rallie ce pays, riche de 1,4 milliard d’habitants, de l’Est à l’Ouest. Elle exige cependant le courage de ceux qui veulent l’escalader. C’est sans doute une âme du guerrier à laquelle fait référence Debbie Deng.

La grande muraille de Chine est longue d’environ 8 800 km.
La grande muraille de Chine est longue d’environ 8 800 km.

Pour ceux qui sont à Beijing, il est conseillé de prendre le mur d’assaut à Mutianyu, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Il s’agit là d’un endroit bien moins touristique que d’autres, même si les petites boutiques d’objets souvenirs ne manquent pas. La raison étant simple. Il est réputé plus difficile que les autres. Mais la victoire, quand on arrive en fin de parcours, tout en haut après 2,5 km de pans inclinés (parfois très) et d’escaliers interminables, n’en est que plus belle.

Pour les chinois, la grande muraille est une vraie fierte nationale.
Pour les chinois, la grande muraille est une vraie fierte nationale.

« Certaines parties de la grande muraille sont aujourd’hui impraticables, mais d’autres sont ouvertes au public et entretenues par le gouvernement. Leur accès a été facilité », avance Debbie Deng. Pour arriver sur la grande muraille à partir de Mutianyu, qui se situe à environ 1 000 mètres au-dessus du niveau de la mer, il faut ainsi prendre le télésiège pour la dernière partie.

La grande muraille de Chine est une des sept merveilles du monde.
La grande muraille de Chine est une des sept merveilles du monde.

« Dans d’autres lieux, le parcours sur l’édifice est moins difficile et donc pullule de gens, tandis qu’à Mutianyu, l’on peut profiter de la vue et prendre plaisir à parcourir le mur », sourit la guide. Cette partie est aussi considérée comme une des plus belles de la grande muraille. Debbie Deng n’a pas tort. Une fois en haut, outre des infrastructures impeccables au pied du mur, l’on se retrouve totalement seul à certains endroits où l’on peut profiter d’un silence total.

Les boutiques d’objets souvenirs y sont présentes.
Les boutiques d’objets souvenirs y sont présentes.

Si la grande muraille est aussi difficile d’accès, l’unique raison est qu’elle a été construite pour défendre des territoires des assauts des hordes barbares. La construction du mur avait débuté dès le 5e siècle avant Jésus Christ. Le premier empereur de Chine, Qin Shi Huangdi, de la dynastie de Qin, avait fait relier tous les tronçons pour en faire une seule muraille. Près d’un million d’ouvriers avaient été embauchés, souvent de force et dans des conditions pitoyables, pour se lancer dans l’édification de cet ouvrage colossal. Elle sera alors surnommée « le plus grand cimetière du monde ».

Un marchand près de la grande muraille.
Un marchand près de la grande muraille.

Devenue inutile pendant plusieurs siècles, la dynastie Ming décida en 1368 d’améliorer en rallongeant le mur pour se défendre de la menace oppressante des Mongoles et des Mandchoues. La section se trouvant à Mutianyu avait été construite en 1404. Elle est entourée à 98 % par la forêt. La « nouvelle version » du mur compte 15 000 tours de guet.

 

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