Faits Divers

L’incendie de l’Amicale : une lettre jette un nouvel éclairage sur le drame, selon Rama Valayden

Rama Valayden Me Rama Valayden au Central CID.

Il est en possession d’une lettre sur l’affaire l’Amicale. Cette lettre ferait état de « détails du crime » perpétré le 23 mars 1999 à Port-Louis. Me Rama Valayden a remis la correspondance au CCID, jeudi 25 octobre et a demandé une nouvelle enquête sur cette affaire qui avait plongé tout le pays dans la stupeur.

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C’est peu avant 14 h 30 que l’avocat qui représente les intérêts de Sheik Imram Sumodhee, Khaleeloudeen Sumodhee, Abdool Naseeb Keeramuth et Muhammad Shafiq Nawoor, ancien condamnés de l’Amicale, est arrivé dans les locaux du Central CID. « Il est important de connaître la vérité. J’ai reçu une lettre de la principauté de Monaco concernant les détails du crime. Cela coïncide avec une lettre anonyme que Khaleel Sumodhee a également reçu.  Demain (ce vendredi), nous allons porter plainte. Il faut la réouverture de cette affaire et lutter pour que la vérité finisse par triompher » a expliqué l’avocat.

Me Rama Valayden a fait ressortir que ce vendredi il compte de nouveau se présenter au CCID. Un des frères Sumodhee, libéré depuis le 23 août dernier, a reçu une lettre de menaces anonyme.  L’avocat est ressorti des bureaux de la brigade criminelle deux heures après son arrivée.

L’affaire l’Amicale, véritable drame, n’a cessé de connaître des rebondissements. En décembre 2000, Sheik Imram Sumodhee, Khaleeloudeen Sumodhee, Abdool Naseeb Keeramuth et Muhammad Shafiq Nawoor, qui ont toujours clamé leur innocence, écopent de l’emprisonnement à vie : 45 ans de réclusion criminelle. Leur demande d’appel à l’époque sera rejetée. En 2017, ils obtiendront une remise de peine à l’occasion de la fête nationale. Au bout de 19 années de combat, ils seront finalement libérés le 23 août 2018.

 

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