L’ancien directeur général de la commission anticorruption (Icac) a retiré sa demande de révision judiciaire devant la Cour suprême, pour une action en réclamation de dommages. Anil Kumar Ujoodha a été limogé de son poste en décembre 2014.
L’ancien numéro un de l’Icac a abandonné sa demande de révision judiciaire (Judicial Review) en Cour suprême contre l’État et l’Icac le mercredi 27 janvier 2016.
C’est son avocate, Urmila Boolell, qui a annoncé la décision aux juges Bobby Madhub et Ah Foon Chui Yew Cheong. La commission anticorruption, représentée par son avoué Sultan Sohawon, a demandé à la partie plaignante (Anil Kumar Ujoodha) de régler les frais de l’affaire. Le conseil légal de l’État a abondé dans le même sens. Les juges ont agréé à la demande de l’avocate d’Anil Kumar Ujoodha, mais qu’il devra néanmoins payer les frais de l’affaire.
Me Urmila Boolell a, par ailleurs, annoncé que son client a logé une plainte pour réclamer des dommages dans l’affaire. Il s’agit d’un procès en réclamation de dommages d’environ Rs 7,9 millions et qui est dirigé contre le Premier ministre sir Anerood Jugnauth, l’État et l’Icac. Ledit procès sera appelé le 18 février 2016.
Rappelons qu’en marge de sa demande de révision judiciaire, Anil Kumar Ujoodha avait évoqué la « mauvaise foi politique ». Il considère que l’État a « abusé de ses pouvoirs » pour sa mise à pied, le 26 décembre 2014. Pour l’ancien no 1 de l’Icac, c’est le comité parlementaire de l’institution qui est habilitée à mettre un terme à son contrat. Toujours dans le cadre de cette demande, la Cour suprême avait précédemment rejeté une motion d’Anil Kumar Ujoodha pour joindre le Premier ministre à la liste des défendeurs.
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