La National Transport Authority (NTA) a été mise au courant du cas d’un autobus qui dessert la ligne 80, sortant de Sébastopol en direction de Curepipe et qui serait dans un honteux état de décrépitude.
Le toit de cet autobus qui assure le transport en commun est visiblement abîmé et il est recouvert d’une bande adhésive. Alors qu’une chopine de boisson gazeuse est utilisée pour retenir la vitre, une simple corde de raphia remplace désormais la barre horizontale qui permet aux passagers de se tenir debout. Pourtant, ce même opérateur individuel véhicule des milliers d’usagers sur cette ligne très fréquentée.
C’est un usager mécontent de l’état pitoyable de l’autobus qui a attiré l’attention de notre rédaction et celle de la NTA sur ce problème qu’il considère « extrêmement dangereux ». Selon M.P., une habitante de Montagne-Blanche, les usagers, inconscients du danger qui les guette, montent dans l’autobus sans piper mot.
Selon notre interlocutrice, cet autobus appartient à un habitant de Bel-Air-Rivière-Sèche. Ce dernier, confie-t-elle, est aussi propriétaire d’un second autobus desservant la ligne 15. « L’autobus, qui date de 1997, est en très mauvais état. J’ai été très choquée quand je suis montée à bord samedi pour me rendre à Curepipe. Kouma dir enn serkey anbulan. J’ai mené une petite enquête personnelle avant de rapporter ce cas. Il y a trop beaucoup d’accidents de la route. Les passagers ne peuvent fermer les yeux devant une telle situation », confie M.P.
Selon nos renseignements, la NTA envisage de convoquer le propriétaire de l’autobus dès cette semaine. Il nous revient également que des sanctions sont à prévoir. Attendons voir !
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