Une filiale textile du groupe CIEL envisage un plan de départ volontaire (Voluntary Retirement Scheme, VRS) pour 200 de ses 450 employés. Sur les 450 employés, 200 sont mauriciens et 250 étrangers. Ces derniers seront redéployés au sein du groupe.
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Le plan VRS comprend le paiement de 26 jours de congés payés par année de service, le versement de 15 jours de salaire sur le Portable Retirement Gratuity Fund (PRGF) de la Mauritius Revenue Authority, le remboursement des congés locaux (« local leaves ») et des congés maladie, ainsi qu’une allocation financière étalée sur six mois.
Les 200 employés mauriciens concernés par le VRS s’inquiètent. « Nous sommes dans le flou total. Pourquoi une telle entreprise doit-elle fermer ses portes ? Y a-t-il eu mauvaise gestion de la direction ? » s’interrogent-ils. Ils précisent qu’ils comptent entre 5 et 30 ans d’ancienneté au sein de l’entreprise.
Les raisons évoquées pour la fermeture de l’usine sont un manque de commandes. Cependant, ils s’étonnent de cette situation alors que la profitabilité de l’entreprise oscillait entre Rs 50 et Rs 60 millions pour l’exercice financier 2023-2024.
La direction de l’entreprise se montre prudente et indique que « les négociations sont en cours et que rien n’est finalisé pour le moment ». Le Redundancy Board a-t-il été sollicité dans ce cas ? Le ministère du Travail a été interrogé sur ce dossier. Il a répondu que « des négociations sont en cours avec la direction et les employés concernant le paiement du temps de service »
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