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Licenciement injustifié: un ex-haut cadre réclame Rs 22,7 M à la SIC

Un ancien Group Finance Manager traîne son ancien patron en cour industrielle.
Un ancien haut cadre de la State Investment Corporation contre-attaque. Mis à pied en juin 2015, il estime que son ancien employeur n'a pas respecté les provisions de la 'Employment Rights Act' 2008. Il soutient que son « licenciement est injustifié et illégal » et réclame réparation. Un ancien ‘Group Finance Manager’ de la State Investment Corporation Ltd (SIC) a saisi la cour industrielle. Ce Nordiste réclame des dommages de Rs 22 735 569 à son ex-employeur. Il a retenu les services de Hervé Duval Jr et l’avoué Komadhi Mardemootoo. Selon le plaignant, il a pris de l'emploi au ministère des Finances le 15 décembre 1980. Il était affecté au département de l'audit. C'est en 2002 qu'il a rejoint la SIC au sein de laquelle il occupait le poste de Group Finance Manager. Il percevait un salaire mensuel de Rs 219 667, y compris les 'Fringe Benefits'. Il a été remercié le 17 juin 2015 « sans aucune raison valable. » Dans sa plainte logée en cour industrielle, le Nordiste explique le fil des événements ayant mené à sa mise à pied. Des faits qui remontent, selon lui, à décembre 2014. Il souligne que, de par ses fonctions de Group Finance Manager, il devait rendre des comptes au directeur général ou au conseil d'administration par le biais du président. « The Plaintiff avers that as Group Finance Manager, the Plaintiff reported only to the Managing Director and/or the Board through its Chairman, both of whom were political nominees ». Le Nordiste soutient qu’à la suite des élections générales de 2014, le directeur général et le président du board ont soumis leur démission le 19 décembre. L'ancien haut cadre souligne que le 20 décembre de cette même année, il a été prié d’informer personnellement le ministre des Finances de la situation générale à la SIC. À la suite de cette réunion, évoque-il, le ministre des Finances lui a demandé de rédiger un ‘Status Report’, qui allait être débattu lors d’une prochaine réunion. Le 22 décembre 2014, ajoute le plaignant, quatre autres membres du conseil d'administration de cet organisme gouvernemental ont soumis leur démission. Ce qui fait qu'il ne restait que quatre directeurs sur le Board. Le 26 décembre 2014, soutient le Nordiste, il a rencontré le ministre et lui a soumis le rapport qui a été alors débattu. Après cette réunion, le ministre lui a demandé de rédiger un flux de trésorerie détaillé pour être discuté à une prochaine réunion. Le lendemain, selon la plainte, l'ancien haut cadre de la SIC dit avoir reçu un appel du correspondance (Financial Secretary) qui l'a informé que son poste ne cadrait pas avec le plan du ministre pour la restructuration prévue au sein de la SIC et qu’il devrait quitter son emploi immédiatement. Le plaignant évoque que ce dernier lui dira qu’on lui a proposé de prendre sa préretraite et de faire connaître sa décision dans les plus brefs délais.

Comité disciplinaire

Le plaignant explique qu'il s’est enquis auprès du Financial Secretary par rapport à son indemnisation, ayant travaillé pour le gouvernement pendant plus de 30 ans. Il voulait savoir s'il allait être payé pour son temps de service et s'il allait recevoir sa pension, sa 'lump sum' et ses cotisations accumulées. Selon le Nordiste, celui-ci lui a confirmé qu'il percevrait son dû comme prévu par la loi. Le 20 mars 2015, le Nordiste affirme avoir reçu une lettre signée par le 'Acting Managing Director' de la SIC. La missive faisait référence à un autre courrier datée du 29 décembre qui soulignait que le board avait « carried out proper investigation into plaintiff’s performance and work in the discharge of his duties. » Il ajoute que le board a pris la décision de le traduire devant un comité disciplinaire pour y répondre de neuf charges. Entre-temps, il sera suspendu de ses fonctions. Toujours selon l'ancien haut cadre, le jour où il s'est présenté devant le comité disciplinaire, on lui a fait part que l'enquête interne avait été bouclée le 20 mars 2015. Les travaux dudit comité ont pris fin le 12 juin et, cinq jours plus tard, la SIC a pris la décision de mettre fin à son contrat de travail avec effet immédiat. Il ressort que les charges contre lui avaient été établies et cela constituait une faute grave. L'ancien Group Finance Manager dit avoir nié les accusations retenues contre lui. Il soutient que le fait qu'il ait dû se présenter devant un comité disciplinaire est injuste. C'est, dit-il, en violation des « rules of natural justice ». Le plaignant estime aussi que son licenciement est en violation des provisions de la 'Employment Rights Act' 2008. Ce sont les raisons pour lesquelles il s'est tourné vers la justice pour réclamer ce qui lui est dû.
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