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Licenciement injustifié : l’État verse Rs 15 M à Raj Dayal sans engager sa responsabilité

Raj Dayal Raj Dayal avait réclamé des dommages d’un milliard de roupies à l’État après sa destitution comme Commissaire de police en 2000.

La médiation entre l’État et Raj Dayal a porté ses fruits.

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L’ancien numéro 1 des forces de l’ordre a obtenu des dommages de Rs 15 millions sur les Rs 1,1 milliard réclamées à la suite de sa destitution comme Commissaire de police en 2000. Une somme qui vient réparer les préjudices subis par l’actuel député MSM et l’indemniser pour les objets de valeur qu’il a été contraint d’abandonner en quittant son bureau.

Ce dénouement est intervenu en mars 2018 devant la Commission conciliation et médiation (CCM). Raj Dayal avait initialement porté le litige avec l’État et le CP en Cour suprême. Les parties ont, par la suite, cherché un compromis. D’où la décision de la Cour suprême de référer l’affaire au juge Bobby Madhub, siégeant à la CCM.

Raj Dayal, député du MSM, réclamait des dommages d’un milliard de roupies de l’État après sa destitution comme CP le 31 janvier 2000. Il avait été nommé à la tête de la force policière six ans plus tôt, soit le 1er septembre 1994.

Campagne de dénigrement

Raj Dayal avait évoqué dans sa plainte une campagne visant à le détruire et à le dénigrer pour qu’il ne puisse se faire embaucher dans le privé.

Le député MSM réclame également des dommages de Rs 90 millions au Commissaire de police et à l’État après « la perte » de ses effets personnels suite à sa suspension comme patron de la force policière le 23 novembre 1997.

Le député MSM déplore le fait qu’il n’a pas eu le temps de ramasser ses effets personnels dans son bureau ce jour-là. « J’ai été interdit d’accès à mon bureau avant même d’avoir eu ma lettre de suspension et je n’ai pu ramasser mes objets précieux et inestimables au musée de la Special Mobile Force (SMF) à Vacoas », dit-il.

Après sa suspension, Raj Dayal a fait face à une commission d’enquête présidée par Bernard Sik Yuen, alors Puisne Judge. C’est cette commission d’enquête qui allait mener à sa destitution comme Commissaire de police. Un tribunal constitutionnel, mis sur pied sous la présidence de l’ex-chef juge Rajsoomer Lallah, devait ordonner sa destitution après son refus de démissionner de son poste de Commissaire de police.

 

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