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Licenciement de Yogita Babboo : le MSM parle d'un cas «isolé hautement politisé»

« On utilise ce cas pour faire de la politique en faisant croire qu'Air Mauritius n'a pas de considération pour ses employés », a déclaré le ministre Avinash Teeluck lors d'une conférence de presse du MSM ce mercredi après-midi. Il commentait la polémique entourant le licenciement de Yogita Babboo d'Air Mauritius. Selon lui, il s'agit d'un « cas isolé hautement politisé ». La présidente de l'Air Mauritius Cabin Crew Association a été licenciée avec effet immédiat le lundi 10 juillet. Elle avait refusé de se soumettre à un comité disciplinaire institué par la direction de la compagnie aérienne nationale en réponse à ses récentes déclarations sur une radio privée.

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Avinash Teeluck a fait l'historique de cette affaire à travers une chronologie des événements. Il affirme que la direction d'Air Mauritius a été conciliante, « mais malheureusement, elle [Yogida Babboo] en a décidé autrement. Elle a développé une rupture avec son employeur », a-t-il dit.

Pour Avinash Teeluck, la population doit savoir que Yogida Babboo, qui est aussi la présidente de l'Air Mauritius Cabin Crew Association, avait refusé de se faire vacciner contre la Covid-19. La direction de la compagnie d'aviation nationale, dit-il, a été à l'écoute. Tout en étant consciente qu'une employée refuse de se faire vacciner, Air Mauritius lui a proposé un changement de travail. L'employée en question a refusé », a déclaré Avinash Teeluck.

Selon le ministre, la direction d'Air Mauritius, après consultation, a demandé à Yogida Babboo de prendre un congé sans solde après qu'elle a épuisé tous ses congés.

« Bien après, Yogita Babboo a participé à une émission radiophonique au cours de laquelle, elle a fait plusieurs déclarations inappropriées, « misleading » et qui portent préjudices à la compagnie. Celle-ci lui a demandé de fournir des explications par écrit sur tout ce qu'elle a dénoncé lors de cette émission. C'est qu'elle a refusé de faire. Son argument est qu'elle était là-bas pour représenter le mouvement syndical. La loi stipule que si elle refuse, il faut instituer un comité disciplinaire pour qu'elle puisse s'expliquer. Elle a refusé de fournir des explications devant le comité disciplinaire. Le simple fait qu'elle vienne devant un comité, qu'elle refuse de s'expliquer et qu'à la sortie, elle fait une déclaration à la presse pour dire qu'elle ne présentera pas ses excuses et qu'elle ne cédera pas signifie de sa part une rupture », a affirmé Avinash Teeluck.

Avinash Teeluck a également commenté le jugement du Privy Council rejetant l'appel interjeté par Siddick Chady, contestant sa condamnation à quinze mois de prison dans l'affaire Boskalis. Il rappelle qu'il s'agit d'un second membre du PTr ayant occupé des fonctions ministérielles à avoir été condamné pour corruption, après Vishnu Bundhun. Avinash Teeluck a aussi commenté la décision du Privy Council qui a refusé vendredi d'écouter l'appel interjeté par l'ancien Premier ministre, Navin Ramgoolam. Ce dernier voulait contester un verdict de la Cour suprême, en date du 30 août 2022, ordonnant un nouveau procès contre le leader des rouges, devant la Financial Crimes Division (FCD), dans l'affaire des coffres-forts. Bobby Hurreeram a également pris la parole lors de cette conférence de presse. Plus de détails en vidéo.

Haarisah Peerallee

  • defimoteur

     

 

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