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Liberté conditionnelle et vidéos intimes en circulation : l’entretien de l’ancien chef juge Balancy

L’ancien chef juge Eddy Balancy, dont les services ont été retenus comme consultant dans l’affaire Akil Bissessur, estime que certains magistrats n’appliquent pas la loi correctement quand il s’agit des demandes de liberté conditionnelle.  

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« C’est peut-être dû à la peur de ne pas plaire au public, à la peur de ne pas plaire à certaines personnes », a-t-il déclaré dans un entretien accordé à TéléPlus.

Commentant l’affaire de fuite de vidéos intimes d’Akil Bissessur et de sa compagne Doomila Moheeputh, l’ancien chef juge est d’avis que le commissaire de police, Anil Kumar Dip, « est tenu à venir s’expliquer devant la population ».

« On doit présumer que c’est un officier de police ou plus d’un policier qui ont fauté en allant à l’encontre du droit à la vie privée, en allant à l’encontre du droit constitutionnel de Doomila Moheeeputh et d’Akil Bissessur. Dans les circonstances, je crois que le commissaire de police est tenu de venir s’expliquer devant la population avant éventuellement d’avoir à s’expliquer devant une cour de justice », affirme-t-il.

 

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