Au fil des interrogatoires, Doomila Moheeputh, la compagne d’Akil Bissessur, continue à faire prévaloir son droit au silence. Elle comparaît en justice ce mercredi 7 septembre 2022 dans le cadre de sa motion de remise en liberté conditionnelle. Elle sera fixée sur sa demande.
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Arrêtée pour trafic de drogue, elle s’est rendue dans les locaux de l’IT Unit de la police le mardi 6 septembre 2022. C’était dans le cadre d’un exercice visant à analyser ses téléphones portables et ses équipements informatiques. Mardi, le CCID a aussi confronté la femme de 46 ans à des éléments avancés par Akil Bissessur au sujet de l’opération policière qui a eu lieu à son domicile et sur le moment qui a précédé son arrivée chez elle dans la soirée du vendredi 19 août. En présence de son avocat Vimal Rajkoomar, Doomilla Moheeputh a fait prévaloir son droit au silence.
Également interrogée sur l’endroit exact où elle se trouvait dans la maison durant l’opération policière, elle s’est tue. Les enquêteurs veulent qu’Akil Bissessur explique pour quelles raisons il n’a pas ouvert la porte spontanément à l’arrivée de la police. Ils souhaitent aussi déterminer pourquoi l’avocat est allé dans une autre pièce de la maison en emportant avec lui le sac qui contenait, selon ses dires, des vêtements bien qu’il ait été sommé de ne pas bouger.
Akil Bissessur, libéré sous caution mardi, sera de nouveau entendu par la police dans le cadre de Further Statements.
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