Elle a été transférée dans une clinique après avoir passé quatre jours à l’hôpital Victoria, Candos. Les membres de la famille de cette fillette de dix ans allèguent que le personnel soignant lui a administré du Diazépam et c’est cela qui les a poussés à se tourner vers le privé. Outre le fait d’être restés sans réponse, les proches déplorent le comportement de l’administration de l’hôpital à leur égard.
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L’écolière en Standard V d’une école de Quatre-Bornes avait été admise à l’hôpital le 2 janvier. Elle souffrait de maux de dos et était incapable de marcher. Son oncle Suyash Sumaroo relate que les médecins ont estimé qu’elle avait besoin de repos et qu’elle devait rester alitée.
« Entre le 2 et le 5 janvier, nous avons remarqué qu’elle dormait beaucoup », souligne Suyash Sumaroo. Ce dernier affirme qu’il a mené sa petite enquête pour finalement apprendre que la fillette était sous Diazépam, plus communément appelé Valium. « On lui aurait aussi administré de l’amoxyline, médicament auquel elle est allergique. Elle a eu la peau irritée », affirme l’oncle.
Le 6 janvier, la famille transfère la fillette dans une clinique privée des Plaines-Wilhems. Les médecins de la clinique ont souhaité avoir des détails sur le traitement fourni par l’hôpital. Information impossible à obtenir car le personnel hospitalier aurait clairement expliqué qu’une circulaire interdisait la divulgation des détails sur un patient.
Dossier médical
Suyash Sumaroo devait alors réclamer le dossier médical de la fillette. « Cela aussi m’a été refusé. » Il a tout de même admis sa nièce à la clinique sans que les médecins n’aient les détails du traitement administré à la fillette. Le lendemain, l’oncle s’est rendu à l’hôpital pour rencontrer les responsables de l’administration, mais selon lui, le directeur était injoignable. « J’ai préféré me concentrer sur le traitement de ma nièce, mais le public doit savoir comment on nous a traités », s’insurge-t-il.
Contactée, la direction de l’hôpital Victoria explique qu’elle devra s’enquérir auprès du personnel soignant. Le ministre de la Santé Anil Gayan n’était pas joignable pour une déclaration.
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