Le père âgé de Zahour a été admis à l’hôpital Victoria dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier. Il est rentré chez lui le 3 janvier après avoir passé une radio qui n’a pu établir la cause de ses souffrances. Rendez-vous a été fixé pour le 23 janvier.
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Entre-temps, l’état de santé du vieil homme se détériore. Lors de son entretien avec la rédaction d’Xplik ou K le 10 janvier, Zahour confie qu’il ne supporte plus de voir son père souffrir de la sorte et que c’est un martyre que de devoir attendre encore 13 jours avant de l’amener à l’hôpital.
« C’est très difficile pour une personne âgée. Déjà, lors de sa précédente hospitalisation, son médecin traitant était en congé. Ensuite, le médecin de garde était introuvable, selon l’infirmier de service qui lui a donné des médicaments pour tenter d’atténuer ses douleurs, sans succès. Finalement, le médecin traitant a repris son poste un jour plus tôt. Il a recommandé de poursuivre le traitement prodigué par l’infirmier jusqu’au bout. Hélas, l’état de mon père ne s’est pas amélioré », soutient Zahour.
Médecin en congé, médecin de garde absent, une radio sans résultat probant, un rendez-vous fixé 20 jours après… Des péripéties que notre interlocuteur ne s’explique pas. « Tout peut survenir en 20 jours. Et le ministre de la Santé qui affirme que le service proposé dans les hôpitaux publics est le même que celui proposé dans les cliniques privées ! Quelle ironie ! » lance-t-il.
Xplik Ou K a tenté vainement d’entrer en contact avec le Regional Health Director de l’hôpital de Candos, le Dr Bhushan Ori. Finalement, la rédaction a pu joindre le Dr Dhunrajsingh Persand, directeur du Nursing. Il nous a précisé que si le patient souffre trop, il peut retourner à l’hôpital avec sa carte de rendez-vous. Il n’est pas obligé d’attendre la prochaine date de rendez-vous pour voir son médecin.
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