Une employée de l’hôpital Dr-A.-G.-Jeetoo, à Port-Louis, a porté plainte pour violence domestique, le mardi 17 janvier. Cette Attendant de 39 ans a été agressée sur son lieu de travail par son époux, le vendredi 13 janvier. Et elle a été blessée à la tête.
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Mariée depuis plus d’une vingtaine d’années et mère de deux enfants, l’Attendant a déserté le toit conjugal depuis dix jours. Ses enfants et elle habitent chez sa mère, car elle est inquiète pour sa sécurité.
Le vendredi 13 janvier, alors que l’Attendant prenait une tasse de thé pendant sa pause, vers 10 h 45, son époux s’est pointé. « J’ai entendu quelqu’un prononcer mon nom. Par la suite, une collègue est venue me dire, ‘to bolom inn vini’. Mon époux était saoul et tremblait.» Elle s’est dirigée vers celui-ci, sans savoir ce qu’il lui réservait.
« Kouma monn vinn devan li, linn tir so helmet e linn koumans tap mwa lor mo latet ek mo lekor », relate-t-elle. Il a fallu l’intervention de ses collègues pour que son époux arrête de la frapper. « Je me suis réfugiée dans la ‘mess room’ et il est parti », confie-t-elle. L’Attendant a été soignée au ‘casualty’, le même jour.
C’est la première fois que son époux s’en prend à elle physiquement. « Je pense qu’il s’est laissé emporter par la colère, car il était furieux contre moi. Depuis le 9 janvier, je me suis séparée de lui, à cause de son penchant pour l’alcool. J’ai emmené mes enfants avec moi », ajoute-t-elle.
Il y a quatre ans, son époux a perdu son job comme chauffeur de bus. Depuis quatre mois il a pris de l’emploi dans un casino. Mais il ne contribue pas à un sou aux dépenses du ménage. « Se ban zom ki pa fer nanye. Fam ki fer tou. Travay, get lakaz, get zanfan e get mari. Li zis bwar et aste boutey », lâche-t-elle.
Le mardi 17 janvier, elle a porté plainte pour violence domestique contre son époux. « Il ne cesse de m’envoyer des messages de menace. ‘Li dir li pou koup mo figir avek enn skalpel’. » L’époux est activement recherché par la police.
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